Comme tant d'outils financiers, la gestion des notes de frais est une composante certes nécessaire du pilotage des entreprises mais définitivement pas une fonction centrale. Forte de ce constat indéniable, la spécialiste Findity choisit de distribuer désormais sa technologie sous forme d'API, de manière à l'intégrer dans les processus stratégiques.
L'éditeur occupe déjà une place particulière dans le paysage puisqu'il ne s'adresse pas directement aux utilisateurs finaux, préférant commercialiser sa plate-forme auprès d'autres fournisseurs de logiciels aux entreprises. Les solutions de comptabilité, de paye, de ressources humaines, de finances, de cartes de paiement… peuvent ainsi être dotées facilement (sans code) d'une option complémentaire, sous leurs propres couleurs, couvrant dépenses professionnelles, indemnités kilométriques, pécules journaliers…
Les clients de Findity préfèrent généralement se concentrer sur leur cœur de métier et ne dilapident donc pas leur énergie sur des capacités qu'ils ont tendance à considérer comme périphériques. Cependant, ils découvrent rapidement que la gestion des notes de frais entretient des relations étroites avec leurs domaines de prédilection et qu'une approche (presque) totalement indépendante est loin d'être optimale pour les personnes en charge des missions correspondantes dans les organisations qui leur font confiance.
La mise à disposition en API de l'ensemble des services de Findity permet de répondre à ces limitations. Qu'il s'agisse de capturer des reçus pour les conserver dans un espace d'archivage mutualisé, de régler les remboursements avec le versement de salaire, de comptabiliser automatiquement les charges, de réconcilier les transactions effectuées avec une carte de société…, il devient alors possible d'orchestrer les processus de bout en bout par composition des tâches requises, en limitant les interventions humaines.
L'enjeu est évidemment d'offrir une expérience idéale aux opérateurs des logiciels en question et Findity a parfaitement compris que c'est aussi son rôle, même en tant que sous-traitant, en quelque sorte, responsable d'une infime partie de la chaîne de valeur (souvent perçue comme rébarbative, incidemment). La leçon mériterait d'être entendue dans les institutions financières. En effet, celles-ci se trouvent fréquemment dans une situation similaire, introduisant des frictions dans des parcours où leur apport n'est évidemment pas la finalité visée par le client, seulement préoccupé par son projet.
Les acteurs de l'industrie qui, en 2023, rechignent toujours à s'ouvrir vers l'extérieur et qui vont probablement s'insurger contre la future réglementation accompagnant la DSP3 (qui n'exigera pourtant que l'exposition d'information) devraient enfin comprendre que leur avenir passera obligatoirement par la distribution de leurs offres – toutes, sans exception, à terme – sous forme de services, prêts à s'insinuer en toute transparence dans des expériences plus vastes, qui sont celles que vivent réellement leurs clients.
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