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C'est pas mon idée !

mercredi 6 août 2025

Génération Z et éducation financière

USAA
Les lacunes d'éducation financière chez les jeunes constituent un sujet d'inquiétude récurrent dans le secteur. Une étude menée par USAA, plus spécifiquement autour du score de crédit, permet de mieux comprendre comment les intéressés le perçoivent, ce qui pourrait contribuer à développer des approches pédagogiques efficaces.

La première partie de l'enquête révèle des résultats sans surprise, par rapport à toutes les évaluations sur la littératie financière, sur l'état parfois catastrophique des connaissances de la génération Z sur les critères qui influencent leur note : d'emblée, ils sont 45% à admettre ne pas les maîtriser. Parmi les handicaps qu'ils citent à l'obtention d'une valeur honorable, il mélangent par exemple l'endettement – notamment les prêts étudiants et les cartes de crédit – et les incidences du coût de la vie.

En revanche, ces mêmes individus sont loin d'être inconscients. Tout d'abord, trois quarts d'entre eux sont plus ou moins au fait de leur score… même si l'anxiété les prend facilement lors de sa consultation, ce qui, au pire, en conduit plus de six sur dix à s'abstenir de s'informer. Plus étonnant, une analyse de la situation de quelques 300 000 clients âgés de 18 à 26 ans a conduit USAA à découvrir qu'une vaste majorité (69%) dépassaient le seuil considéré comme « bon » selon les standards du marché.

Autre facteur notable d'optimisme, les jeunes sont prêts à consentir des efforts dans le but d'améliorer leur position, en estimant qu'ils sont capables d'atteindre le sommet de l'échelle (pour 76% de l'échantillon). Ils évoquent pour ce faire des méthodes éprouvées, dont, au premier rang, la mise en place d'un budget et le paiement dans les délais de leurs encours de carte, ainsi que des actions concrètes plus drastiques telles que cuisiner tous leurs repas eux-mêmes ou se priver de leurs prochaines vacances.

USAA – Gen Z & Credit Score

La seule zone d'ombre dans ce tableau rassurant concerne cependant la faible propension de cette catégorie de consommateurs à s'appuyer sur l'expertise de leur entourage (leurs parents, en priorité) et de professionnels en vue de compléter leur apprentissage (un tiers seulement l'envisagent), alors qu'ils sont nombreux (deux tiers) à vouloir progresser. Il faut probablement voir dans cette réticence le reflet d'une culture dominante de l'éducation en libre service, notamment via les canaux « digitaux ».

Ce panorama milite donc pour la mise en place de solutions pédagogiques à l'intention d'une génération apparemment demandeuse. Afin d'en maximiser la portée et l'impact, elles devront tenir des compte des préférences, explicites ou non, de leur cible : les supports électroniques, évidemment, en retenant des démarches alignées sur l'état de l'art en la matière (dont, pour rebondir sur une de mes marottes, une contextualisation des contenus pour chaque apprenant), une intégration aussi transparente que possible (à l'inverse de discours pontifiants), la reprise des bases qui semblent manquer à beaucoup et, plus largement, une posture didactique portée par un langage simple…

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