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C'est pas mon idée !

jeudi 4 septembre 2025

Les entrepreneurs ne pensent pas à l'assurance

TD Bank
Une enquête commanditée par TD Insurance montre que les responsables d'entreprises oublient les garanties de leur assurance et se résolvent fréquemment à recourir à de coûteuses solutions de financement faute de contacter leur agent. Encore un exemple des lacunes de communication dont le secteur est hélas coutumier.

À vrai dire, le principe retenu pour le questionnaire me semble un peu étrange, puisque, partant du constat qu’une immense majorité (94%) des PME canadiennes ont souscrit une couverture, il établit un parallèle entre une moitié des dirigeants prêts à la mettre à contribution en cas d’urgence, sans que soit précisé si cette dernière est potentiellement éligible, et la forte proportion qui recourrait à une dette sur leur carte de crédit, un emprunt ou un autre mode de financement, voire solliciterait leurs proches.

Toujours est-il que ces réponses reflètent une vraie faille dans le mode de pensée des entrepreneurs : ils ne possèdent pas le réflexe de l’assurance pour protéger contre l’adversité ce qui est souvent le point central de leur existence, en dehors des grands sinistres « classiques », tels que l’incendie ou l’averse de grêle. Une fuite d’eau qui contraint un restaurant à fermer, un électricien dont les outils ont été dérobés… Les circonstances de ce genre, spécifiques à chaque métier, n’y sont pas associées.

En conséquence et alors que, justement, les intéressés expriment leur inquiétude vis-à-vis de leurs perspectives financières, la recommandation de TD est double. D’une part, elle veut les encourager à consulter leur conseiller dès qu’ils subissent un préjudice (susceptible d’être pris en charge). D’autre part, elle insiste sur la nécessité pour eux d’étudier leurs besoins en détail, sans préjugés, de manière à mettre en place des garanties personnalisées qui correspondent réellement à leur activité et leur contexte.

L’intention est louable… mais l’assureur ne devrait-il pas d’abord balayer devant sa porte ? En effet, si ses clients ne sont pas conscients des produits disponibles ni des conditions de mise en œuvre de leur contrat, voilà certainement le signe d’un défaut d’information dont il est directement responsable. Pour être plus précis, le client ne devrait pas avoir à prendre l’initiative d’interroger un représentant, et, pour être un peu idéaliste, il devrait être renseigné automatiquement au moment opportun.

Le sujet ne concerne pas que les entreprises. Par exemple, qui sait quels sont les petits tracas de la vie courante qui sont couverts par son assurance habitation ? Naturellement, la solution n’est pas toujours évidente à imaginer mais des efforts pourraient être engagés afin de corriger une dérive généralisée. Et, pour l’adéquation de l’offre aux besoins, un sous-ensemble, qu’il serait plus aisé de traiter, englobe les évolutions de l’objet des garanties, procurant l’occasion d’un contact de mise à jour.

Agence TD Insurance

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