Le premier changement affecte les modes de travail qui, d'individuels et parfois collaboratifs, s'orientent progressivement vers un modèle de ruche ("swarm") où la règle est l'activité collective, produite par tous les acteurs disponibles, rassemblés rapidement et pour une courte durée pour atteindre un but commun.
De ce premier constat, découle un ensemble de caractéristiques qui modèleront le monde du travail de demain, parmi lesquelles :
- Les liens faibles qui sont établis entre la plupart des participants aux "ruches", qui viennent s'ajouter aux liens forts des relations de travail actuelles, à périmètre réduit.
- Le travail "spontané" : en s'éloignant des tâches de routine (qui peuvent de plus en plus être automatisées), les collaborateurs doivent devenir actifs dans la recherche de nouvelles opportunités.
- L'absence de formalisme et de modèles car, dans un premier temps, les critères de valorisation de la "ruche" ne seront pas mesurables objectivement.
- L'impact sur le poste de travail (existera-t-il encore un poste de travail ?) et la gestion du conflit entre vie professionnelle et vie privée alors que les sollicitations deviendront permanentes sur les deux fronts.
- La prise en compte du "collective" (terme difficilement traduisible), qui représente les groupes informels extérieurs à l'entreprise capables d'impacter ses succès ou ses échecs et qu'il faut apprendre à influencer, faut de pouvoir les contrôler.
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