Rosaly a démarré son existence avec une facilité d'avance sur salaire mais a toujours intégré dans ses ambitions l'amélioration globale du bien-être financier des employés (puisqu'elle s'adresse aux entreprises). Au fil du temps, elle ajoute donc des services complémentaires, généralement éloignés de son point de départ.
Une première addition, particulièrement bienvenue en période de crise du pouvoir d'achat, fut d'abord le simulateur d'aides sociales, fréquemment méconnues (l'équivalent de 10 milliards d'euros ne seraient pas réclamés chaque année par les français). En quelques minutes et un questionnaire simplifié, l'utilisateur identifie les appoints de revenus auxquels il est éligible, parmi un millier de dispositifs recensés, et obtient une assistance sur les formalités à remplir afin d'en bénéficier. À défaut d'augmention des rémunérations, voilà une compensation minimale.
Autre nouveauté, toute récente, Rosaly offre désormais une option illimitée de consultation d'expert. Une situation compliquée, un projet à préparer ou à financer, un incident de parcours… Dans ces moments où le salarié ne sait à qui poser ses questions ou exposer ses difficultés, un professionnel certifié (« conseiller en économie sociale et familiale ») se tient prêt à répondre, par tchat ou par téléphone, dans le respect absolu de la confidentialité (notamment vis-à-vis de l'employeur qui finance la prestation).
Parfaitement séduisante en l'état, la fonction « Mes Experts » m'inspire toutefois immédiatement une idée afin de la rendre encore plus utile et profitable pour la majorité de personnes qui ne prend pas conscience à temps de son besoin d'accompagnement (surtout, mais pas uniquement, dans les cas de dérive vers la précarité). En effet, sachant que les inscrits sont encouragés à connecter leur compte bancaire (par exemple pour le bouclier anti-découvert), une analyse des transactions pourrait repérer les occasions d'intervention et suggérer alors son recours.
Je ne m'attarderai pas sur un autre axe de réflexion, qui viserait à proposer le même genre de service en version 100% « digitale », ne serait-ce que pour les nombreux individus réticents à parler d'argent et de leurs problèmes avec un interlocuteur humain. Peut-être ces évolutions viendront-elles un jour enrichir la panoplie de Rosaly. En tous cas, elles s'inscriraient idéalement – probablement comme des dizaines d'autres – dans sa mission de restaurer la sérénité des travailleurs, qui a déjà conquis plus de 300 organisations et 100 000 usagers en à peine quatre ans d'activité.
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