Jusqu'à maintenant, la distribution de fonctions bancaires sous forme de services à principalement conquis l'univers des paiements et les domaines qui en sont proches, premiers demandeurs. Le principe n'a cependant aucune limite d'applicabilité et la jeune pousse américaine Atomic le décline donc dorénavant sur l'investissement.
L'offre s'adresse en priorité à de petites institutions financières ou, plus vraisemblablement, à des nouveaux entrants de la FinTech désireux d'enrichir leur catalogue, sans avoir à remplir toutes les conditions techniques, opérationnelles et réglementaires que supposerait l'intégration native d'un accès aux marchés. Mais elle peut tout aussi bien s'adapter à des contextes radicalement différents et laisse de la sorte imaginer une immersion dans des parcours où elle n'est pas nécessairement attendue.
Pour les entreprises qui se laisseraient séduire, la promesse formulée par Atomic englobe, outre une source de revenus additionnelle, un facteur de rétention des utilisateurs directement lié à la permanence, plus ou moins durable, d'un portefeuille de titres. À l'exception des forcenés de l'arbitrage, les individus qui placent un peu d'argent ont en effet tendance à conserver leurs positions pendant un certain temps et, surtout, à surveiller leur évolution dans le temps, gage d'interactions récurrentes.
En amont, afin de capter ces bénéfices, la startup déploie une approche à l'état de l'art, à même de répondre à des besoins variés. Ses API faciles à appréhender et à manipuler autorisent l'incorporation des options d'investissement de manière totalement transparente et personnalisée au sein d'une expérience déjà existante. Pour ceux qui cherchent plutôt une solution prête à l'emploi, sans aucun développement, des interfaces graphiques prédéfinies et néanmoins paramétrables sont également disponibles.
En termes de produits financiers aussi, les choix importants sont tous présents. Il est ainsi possible de proposer des achats d'actions individuelles comme des fonds indiciels (sur une trentaine de bourses distinctes), des investissements bruts et des supports réglementés (par exemple pour la retraite), des mécanismes de gestion par projet et des plans de versement automatiques, des thématiques spécialisées sur l'environnement ou la responsabilité sociale, ou encore la prise en compte des optimisations fiscales…
Pas à pas, se rapproche la future réalité d'une « servicisation » de l'ensemble des métiers de la finance, qui permettra (enfin) d'aligner leurs usages avec les circonstances dans lesquelles ils sont requis, dans un modèle situationnel : depuis l'assistant d'épargne capable de jongler entre une réserve d'urgence (liquide) et un projet à long terme (adossé à un portefeuille d'actions) jusqu'à l'accompagnement de proximité des consommateurs surendettés, pour ne prendre que ces deux illustrations. Un des premiers clients d'Atomic est, d'ailleurs, Upside, qui veut aider à convertir la dette étudiante en capital…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)