Entre les excès occasionnés par les fêtes de fin d'année et les bonnes résolutions à prendre au premier janvier, en passant par la perte de pouvoir d'achat pas tout à fait résorbée, la période est idéale pour envisager de mieux maîtriser son budget. TechCrunch nous offre un panorama des meilleurs outils disponibles dans ce but.
Je ne m'attarderai pas une fois de plus sur la pauvreté – et l'inutilité conséquente – des modules de gestion de finances personnelles que proposent désormais la plupart des banques au sein de leurs applications web et mobiles. En outre, bien que je reste fermement convaincu qu'il s'agit d'une orientation nécessaire afin de répondre aux attentes des consommateurs, je n'insisterai pas plus ici sur l'impératif d'introduire des capacités de conseil proactif personnalisé. En revanche, le marché montre une voie intermédiaire inspirante.
Ainsi, les solutions (américaines) considérées comme représentatives de l'état de l'art en la matière ne se contentent pas de fournir un suivi des dépenses passées, classées par catégories généralement approximatives. Elles sont surtout conçues dans une optique de planification, constituant la base de toute démarche de rationalisation. Avec GoodBudget, par exemple, l'utilisateur répartit ses revenus, dès réception, entre différentes poches (virtuelles) correspondant à ses dépenses incontournables.
Une fois réservé l'argent destiné au loyer et aux crédits, aux factures d'énergie et de téléphone, à l'alimentation quotidienne, aux transports… et toutes autres obligations, dont les détails peuvent, dans l'idéal, être élaborés avec l'assistance du logiciel, ce qui reste peut être consacré au superflu et aux projets d'avenir. Un complément indispensable, pourtant fréquemment oublié, consiste à prendre en compte les besoins spécifiques des couples et des familles, en particulier avec l'usage, en progression ces derniers temps, du maintien de comptes séparés.
Aucun des titres cités ne fait l'association, mais l'approche par enveloppes et le pilotage de l'épargne ou de l'investissement, tel qu'il est implémenté, notamment, par Empower, se combineraient parfaitement dans une perspective d'accompagnement minimal vers la réalisation d'objectifs à moyen ou long terme. Il suffirait en effet de suggérer de systématiquement mettre de côté une fraction du « reste à vivre » déterminé lors de la perception du salaire pour encourager les comportements vertueux.
Naturellement, il faut toujours rappeler que la gestion de budget, comme n'importe quel modèle de gestion de finances personnelles, ne conviendra pas à toutes les personnalités. Mais ces quelques idées simples et relativement faciles à mettre en œuvre seraient infiniment plus utiles à beaucoup plus de clients que les services déployés aujourd'hui par les banques. Si la distribution de conseils concrets vous semble trop complexe ou trop risquée, peut-être pourriez-vous engager ce premier pas ?
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