Dans une interview, le directeur du "support aux services" de la Commonwealth Bank of Australia présente la stratégie de la banque vis-à-vis du "cloud computing", visiblement très en avance sur la concurrence.
Comme base de cette stratégie, CBA a construit, sous forme de PoCs ("Proof of Concept"), une plate-forme de cloud interne constituant une architecture de référence virtualisée. L'étape suivante est d'imposer cette architecture à tous les fournisseurs consultés pour des contrats d'externalisation traditionnels. Jusque là, il s'agit donc d'une démarche de standardisation facilitant la "réversibilité" et les clauses de transfert classiques des grosses opérations d'externalisation.
Mais la vision de CBA ne s'arrête pas là : au-delà de ce mode hébergé "normal", que le client paye en fonction des ressources réservées (et non en fonction de son usage), l'architecture standardisée doit également permettre à la banque de faire appel à des ressources supplémentaires, en mode cloud cette fois, lorsque des circonstances exceptionnelles le demandent (par exemple lors d'un pic de charge). Bien que concentrée actuellement sur des fournisseurs "privés", CBA n'exclut pas le "cloud public" de sa réflexion même si, en l'état, elle considère les problématiques de sécurité et réglementaires comme bloquantes.
Selon la banque, cela lui permettra d'optimiser ses coûts d'infrastructure, lorsque l'équilibre optimal entre les ressources qui lui sont réservées pour un usage normal (et donc utilisées au mieux) et celles qui sont mises à contribution ponctuellement sera atteint.
Un des exemples cités où cette approche semble prometteuse est celui du développement logiciel, ce qui n'est pas une surprise car il s'agit du principal domaine où la valeur du "cloud computing" est bien comprise par les grandes entreprises.
Comme base de cette stratégie, CBA a construit, sous forme de PoCs ("Proof of Concept"), une plate-forme de cloud interne constituant une architecture de référence virtualisée. L'étape suivante est d'imposer cette architecture à tous les fournisseurs consultés pour des contrats d'externalisation traditionnels. Jusque là, il s'agit donc d'une démarche de standardisation facilitant la "réversibilité" et les clauses de transfert classiques des grosses opérations d'externalisation.
Mais la vision de CBA ne s'arrête pas là : au-delà de ce mode hébergé "normal", que le client paye en fonction des ressources réservées (et non en fonction de son usage), l'architecture standardisée doit également permettre à la banque de faire appel à des ressources supplémentaires, en mode cloud cette fois, lorsque des circonstances exceptionnelles le demandent (par exemple lors d'un pic de charge). Bien que concentrée actuellement sur des fournisseurs "privés", CBA n'exclut pas le "cloud public" de sa réflexion même si, en l'état, elle considère les problématiques de sécurité et réglementaires comme bloquantes.
Selon la banque, cela lui permettra d'optimiser ses coûts d'infrastructure, lorsque l'équilibre optimal entre les ressources qui lui sont réservées pour un usage normal (et donc utilisées au mieux) et celles qui sont mises à contribution ponctuellement sera atteint.
Un des exemples cités où cette approche semble prometteuse est celui du développement logiciel, ce qui n'est pas une surprise car il s'agit du principal domaine où la valeur du "cloud computing" est bien comprise par les grandes entreprises.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)