Wells Fargo a pris la décision, en deux semaines, d'autoriser ses collaborateurs à utiliser l'iPad d'Apple pour leurs besoins professionnels. La banque avait pris plus de deux ans avant d'accepter l'iPhone mais il est probable que ce précédent a facilité les choses.
Dès sa disponibilité, Wells Fargo avait acquis 15 exemplaires afin de réaliser des tests et mettre en place les garde-fous nécessaires pour garantir la sécurité de son utilisation. Depuis, un autre lot a été commandé mais reste en attente de livraison.
Plus encore que l'iPhone, l'iPad a déclenché une vague d'adoption massive et il est inévitable qu'il pénètre dans l'entreprise, que celle-ci le veuille ou non. La démarche de Wells Fargo est donc frappée au coin du bon sens : mieux vaut accepter la tablette, avec les précautions requises, que d'ignorer le phénomène et perdre tout contrôle sur son utilisation.
Cependant, les usages de la nouvelle "merveille" d'Apple en entreprise restent encore à inventer : en dehors de ses possibilités pour prendre des notes en réunion ou de son utilisation pour projeter des présentations, rien de très excitant n'a encore été imaginé pour les usages professionnels, qui ne sont pas la cible du constructeur...
Référence : Bloomberg
Avant, les entreprises interdisaient au cas par cas. Maintenant elles autorisent au cas par cas...
RépondreSupprimerLe message est clair : "Attention, notre SI est tellement mal fait qu'il faut pas brancher votre iPad dessus, vous allez nous hacker involontairement, ou faire sauter la boîte à fusibles..."
La seule et authentique question du RSSI : "Qui va en prison si l'employé X utilise cet appareil et cause un problème ?"
Ah, pardon! Si c'est juste un problème de culture, il faut pas critiquer la différence.