Je recommande la lecture (rapide) de l'article de Brett King intitulé "The 5 Stages of Social Media Grief for Bankers" qui décrit les 5 étapes de prise en compte des medias sociaux par les banques (et applicables à d'autres domaines) :
1. L'ignorance totale,
2. Le dédain (c'est une mode passagère),
3. Le questionnement (je ne comprend pas, qu'est-ce que cela rapporte ?),
4. Le "boom supersonique",
5. Le rattrapage en catastrophe.
Selon l'auteur, la plupart des banques serait actuellement au stade du "boom supersonique", c'est-à-dire la réalisation qu'il se passe quelque chose alors que quelques concurrents sont en train de se propulser en avant (lisez l'article pour comprendre la métaphore ;-) Il s'agit peut-être de la réalité pour les établissements financiers américains mais j'ai l'impression que les banques françaises sont encore au stade 3... Néanmoins le "boom !" est peut-être pour bientôt !
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens de prendre connaissance de votre article. Travaillant au Crédit Agricole sur ces problématiques, je tenais à souligner qu'effectivement beaucoup de banques et d'annonceurs en règle générale se cherche sur ces média. Nous testons et nous apprenons avec le temps. L'erreur faisant partie de notre apprentissage ;-)
Beaucou de questions se posent: Faut-il attendre un ROI immédiat, les KPI Internet sont-ils adaptés à ces nouveaux médias? Dois-je être totalement ouvert...
Étant moi-même blogueur et ayant pris l'habitude de veiller énormément, ma 1ère approche a tout d'abord été d'écouter le web, car selon nous tout est social aujourd'hui sur Internet. Ainsi, nous travaillons actuellement pour industrialiser un dispositif de veille pour l'ensemble du groupe.
Notre veille pro-active nous permet de faire redescendre des problèmes parfois mal identifiés par nos services clients et de satisfaire nos clients en répondant là où ils se trouvent sur la toile.
Dans le même temps, nous avons considéré que la e-reputation était la balance entre les conversations positives et négatives. Nous avons donc décidé d'injecter des contenus différents hors de nos sites institutionnels.
Ainsi la marque Crédit Agricole communique à travers différents espaces:
> Twitter: @creditagricole
> Facebook: www.facebook.com/creditagricole ; www.facebook.com/heureuxproprietaire ; www.facebook.com/onatousuncotebleu
> Dailymotion: www.dailymotion.com/creditagricole
> Youtube: www.youtube.com/creditagricolesa
> Flickr: www.flickr.com/creditagricole
Les Caisses régionales sont également très présentes à travers des blogs, des comptes twitter, des espaces Facebook. Chacune pouvant tirer partie de son régionalisme pour recréer du lien social sur Internet. C'est donc un véritable enjeu de relation client que nous mettons derrière les réseaux sociaux.
Chaque action est pensée en fonction d'une cible, d'une volonté commerciale, d'une approche de SRM. Pour exemple Nord De France compte utiliser sa page Facebook et le ciblage offert pour toucher les mal-entendants. Je ne vous en dis pas plus pour le moment.
Sur la page Crédit Agricole, nous gérons la crise que nous avons rencontré avec la sortie de notre appli iPhone en ouvrant un fil de discussion, une sorte de SAV... Nous tissons également des liens avec des blogueurs pour échanger ouvertement avec eux...
En définitive, nous mettons doucement en place une stratégie qui nous semble aujourd'hui cohérente mais qui sera sans doute amené à évoluer grâce aux retours des internautes et des clients du Crédit Agricole. Pour exemple, nous avons demandé l'avis aux membres de la page Facebook pour l'animation de la page lors du prochain temps fort commercial ;-)
En espérant avoir apporté un complément à votre article.
Bonne continuation,
Fabien
PS/ Je reste à disposition pour échanger.
Merci pour cet aperçu, Fabien. Toutes les banques ne sont pas au même niveau, visiblement ;-)
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