Insurance & Technology a interrogé 214 professionnels de l'assurance (aux Etats-Unis) pour mesurer leur maturité vis-à-vis du "Cloud Computing" et les résultats montrent une certaine perplexité générale...
Tout d'abord, le concept de "cloud" reste relativement mal compris : pour 12% des répondants il ne s'agit que d'un terme marketing et 58% (seulement) intègrent dans leur vision ses 3 dimensions principales, SaaS (Software as a Service), PaaS (Platform as a Service) et IaaS (Infrastructure as a Service). Quant à son potentiel, plus de la moitié des personnes interrogées sont encore incertaines contre 35% qui considèrent le "cloud" comme une technologie de transformation ou la prochaine révolution de l'informatique.
Sans surprise, le principal frein à l'adoption reste la sécurité, les assureurs évoquant également les contraintes réglementaires qui pèsent sur leurs activités. La non ségrégation de leurs données (les données de tous les clients d'un fournisseur sont hébergées dans les mêmes infrastructures) est jugée particulièrement problématique. Plus étonnant, 40% des répondants affirment ne pas percevoir la valeur métier du "cloud".
Ces freins à l'adoption seront assurément levés à terme : les fournisseurs majeurs (par exemple Google et Amazon) offrent déjà des options de ségrégation par VPN. Les analystes prévoient que ce sont d'abord les petites compagnies d'assurance, qui ne disposent pas des ressources nécessaires à la création d'un "cloud" interne, qui seront les premières clientes et induiront progressivement un effet boule de neige, en fonction de leurs succès.
En marge de l'enquête, l'article cite le cas d'Axa Equitable, dont le DSI indique qu'elle dispose d'un "cloud" interne qui permet l'adaptabilité des applications à la charge. Ce "cloud" dispose d'une marge de capacité informatique d'environ 20%, qui augmente donc le coût global de l'infrastructure mais qui est considérée comme un bon compromis pour garantir la sécurité des transactions.
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