Ils sont plus de 150 millions d'américains issus des classes moyennes, qui, faute d'une éducation financière digne de ce nom, ne prennent pas les précautions nécessaires afin de préparer leur retraite dans les meilleures conditions. Lilly souhaite leur mettre le pied à l'étrier, concrètement, avec une solution presque totalement indolore.
Une des principales règles d'or quand il est question de mettre de l'argent de côté pour ses vieux jours consiste à commencer le plus tôt possible, même avec de petits montants. Ce précepte tombe à pic pour une approche numérique du problème si on considère que les jeunes générations concentrent les taux de littératie financière les plus faibles. Elles sont de la sorte à la croisée des critères importants : le moment idéal dans la vie pour débuter, les besoins les plus critiques et l'appétence pour les outils en ligne.
À partir de cette position optimale, Lilly a conçu un service facile à adopter et relativement peu intrusif. Lors de l'entrée en relation, le nouveau venu ouvre d'abord un plan d'épargne retraite (réglementé), puis établit une connexion à ses comptes et cartes de paiement existants. Cette dernière est classiquement exploitée dans le but d'analyser les transactions réalisées (réception de salaire, règlements de factures, achats du quotidien…) et prodiguer des conseils contextualisés pour faire des économies.
L'objectif est, bien entendu, d'encourager l'utilisateur à verser les sommes ainsi accumulées sur sa réserve, mais cette méthode traditionnelle atteint vite ses limites face aux injonctions de la consommation impulsive. Alors Lilly propose une option originale susceptible de surmonter cet obstacle : une fois qu'elle est activée (d'un geste), ses algorithmes détectent les remboursements promotionnels (cashback) au sein de l'historique des paiements et les transfèrent automatiquement sur le compte d'épargne.
Ces récompenses étant normalement appréhendées comme un bonus et non comme une source de revenus, leur détournement est effectivement plus ou moins sans impact sur le budget et le ressenti de la personne. Incidemment, cette perception est d'autant plus avérée que la valeur des cadeaux concernés est souvent modeste… mais, justement, leur placement sur un plan à long terme va la démultiplier (10 dollars investis pendant 30 ans peuvent devenir 1 000 dollars). Il s'agit là d'un puissant levier pédagogique !
Lilly focalise exclusivement son attention sur le thème des pensions, en estimant que l'anticipation de la fin d'activité professionnelle est le défi le plus difficile à relever pour sa cible de clientèle, autant en termes d'éloignement temporel que de besoins financiers pour faire face. Il n'en reste pas moins que les autres dimensions de la gestion de l'argent (épargne de précaution, crédit, grands projets…) mériteraient d'être intégrées dans sa palette, de manière à, aussi, accompagner les arbitrages parfois nécessaires.
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