Quand on évoque paiement et mobile dans les banques, ce sont immédiatement les technologies sans contact (NFC) qui viennent à l'esprit. En République Tchèque, une approche plus pragmatique et immédiatement opérationnelle est en cours de déploiement, à base de QR codes. Komerční banka (Groupe Société Générale) est la première à se lancer.
C'est au sein de son application de banque mobile (pour iPhone, Android et Windows Phone) que Komerční banka (KB) a introduit cette nouveauté. Son fonctionnement est simple et sans prétention : lorsque le client reçoit une facture pourvue d'un QR code, il pointe l'appareil photo de son téléphone sur celui-ci, l'application en décode les détails et prépare l'ordre de virement correspondant, qu'il ne reste plus qu'à valider pour en finaliser l'exécution.
Pour l'utilisateur, le système n'est donc qu'un moyen de faciliter la réalisation de l'opération de règlement, en évitant une saisie fastidieuse de références bancaires, mais sans impact particulier sur les processus de paiements classiques. En ce sens, il rappelle les expériences précédentes de Danske Bank (en Suède), OCBC (à Singapour) ou encore Rabobank (aux Pays-Bas), qui, toutes, proposent déjà ce type d'application, avec quelques variantes spécifiques.
C'est au sein de son application de banque mobile (pour iPhone, Android et Windows Phone) que Komerční banka (KB) a introduit cette nouveauté. Son fonctionnement est simple et sans prétention : lorsque le client reçoit une facture pourvue d'un QR code, il pointe l'appareil photo de son téléphone sur celui-ci, l'application en décode les détails et prépare l'ordre de virement correspondant, qu'il ne reste plus qu'à valider pour en finaliser l'exécution.
Pour l'utilisateur, le système n'est donc qu'un moyen de faciliter la réalisation de l'opération de règlement, en évitant une saisie fastidieuse de références bancaires, mais sans impact particulier sur les processus de paiements classiques. En ce sens, il rappelle les expériences précédentes de Danske Bank (en Suède), OCBC (à Singapour) ou encore Rabobank (aux Pays-Bas), qui, toutes, proposent déjà ce type d'application, avec quelques variantes spécifiques.
La particularité de l'approche en République Tchèque est que ce lancement a été précédé par une initiative de l'association des banques tchèques de définir un standard national de QR codes de paiement. Komerční banka n'est donc pas lancée dans une opération isolée, mais est en fait la pionnière d'une tentative de l'ensemble du secteur de promouvoir une certaine forme de paiement sur mobile.
Et il convient également de noter que la technologie sélectionnée ne cible pas uniquement les émetteurs de factures et peut couvrir des besoins plus larges. Un des premiers utilisateurs est d'ailleurs un site d'e-commerce (smarty.cz), qui permet à ses clients de régler leurs achats en ligne grâce à un QR code affiché sur la page de check-out (en offrant dans ce cas un surcroît de sécurité). Une transposition dans le commerce de proximité, bien qu'elle ne soit pas évoquée à ce stade, serait tout aussi facilement envisageable.
Pour basique qu'il soit, le dispositif de paiement "imaginé" par les institutions financières tchèques est redoutablement efficace pour faciliter la vie des consommateurs et des commerçants (et facturiers) sans introduire de disruption dans les habitudes de paiement. Si on ajoute à cette qualité l'intérêt qu'il présente d'être entièrement sous le contrôle des banques (même les réseaux de cartes en sont écartés), il a certainement un potentiel de séduction non négligeable...
Le QR code n'est certes pas aussi sexy que le "sans contact" mais il a l'immense avantage d'être immédiatement accessible à la quasi totalité des smartphones existants et de ne requérir aucun investissement pour fonctionner. Plusieurs startups (citons Skimm et Flashiz, entre autres) en avaient pris conscience depuis longtemps, il est rassurant de voir que des banques parviennent à la même conclusion. Il leur reste tout de même, comme avec tout nouveau moyen de paiement, à évangéliser les utilisateurs (marchands et consommateurs).
Et il convient également de noter que la technologie sélectionnée ne cible pas uniquement les émetteurs de factures et peut couvrir des besoins plus larges. Un des premiers utilisateurs est d'ailleurs un site d'e-commerce (smarty.cz), qui permet à ses clients de régler leurs achats en ligne grâce à un QR code affiché sur la page de check-out (en offrant dans ce cas un surcroît de sécurité). Une transposition dans le commerce de proximité, bien qu'elle ne soit pas évoquée à ce stade, serait tout aussi facilement envisageable.
Pour basique qu'il soit, le dispositif de paiement "imaginé" par les institutions financières tchèques est redoutablement efficace pour faciliter la vie des consommateurs et des commerçants (et facturiers) sans introduire de disruption dans les habitudes de paiement. Si on ajoute à cette qualité l'intérêt qu'il présente d'être entièrement sous le contrôle des banques (même les réseaux de cartes en sont écartés), il a certainement un potentiel de séduction non négligeable...
Le QR code n'est certes pas aussi sexy que le "sans contact" mais il a l'immense avantage d'être immédiatement accessible à la quasi totalité des smartphones existants et de ne requérir aucun investissement pour fonctionner. Plusieurs startups (citons Skimm et Flashiz, entre autres) en avaient pris conscience depuis longtemps, il est rassurant de voir que des banques parviennent à la même conclusion. Il leur reste tout de même, comme avec tout nouveau moyen de paiement, à évangéliser les utilisateurs (marchands et consommateurs).