Tout autour de nous, une nouvelle économie du partage se développe, dans tous les domaines, grâce (entre autres) à l'ubiquité d'internet. Or, les services tels que Blablacar, Uber, Sejourning, AirBnb…, qui prolifèrent dans le monde entier, commencent à soulever de sérieuses questions pour les compagnies d'assurance.
Un article de la revue Insurance & Technology fait le point sur le sujet à l'heure où la responsabilité de la société Uber se trouve engagée dans un dramatique accident de la route. Tout commence par un constat simple : les adeptes des services partagés (sous toutes leurs formes) sont ignorés par les assureurs. Ils n'ont le choix qu'entre leur police personnelle – qui ne couvre probablement pas ces usages – et des contrats professionnels inadaptés, en particulier en termes financiers.
Il reste donc à inventer les produits qui permettront à ces nouveaux modes de consommation de bénéficier des mêmes garanties et protections que l'économie traditionnelle, voire, comme dans le secteur du transport de personnes, de s'inscrire dans un cadre légal. Les compagnies d'assurance ne pourront continuer longtemps à prétendre que ces cas n'existent pas : elles ont le devoir de répondre aux attentes de leurs clients ! Il y aura alors matière à insuffler de la créativité dans les offres, en profitant des technologies pour ce faire…
A titre d'exemple, l'auteur s'attarde sur l'assurance automobile pour les services de « VTC » (voiture de tourisme avec chauffeur), en prenant l'hypothèse que les contrats annuels traditionnels ne sont peut-être pas la bonne réponse à ce besoin. A la place, pourquoi ne pas plutôt imaginer un principe de « couverture à la course », qui pourrait être intégrée à l'application mobile présente au cœur du modèle de ces nouveaux acteurs, et suivrait en temps réel le parcours et le comportement du conducteur, afin de calculer au plus juste la prime due ?
Il ne fait aucun doute que des innovations de ce genre sont déjà en gestation, sinon chez des assureurs, du moins dans les entreprises concernées (pour qui il pourrait s'agir d'une question de survie ou, a minima, de différenciation concurrentielle). La culture de partage est en forte expansion, sans aucune perspective de ralentissement à court terme : les compagnies qui sauront profiter rapidement des opportunités qui s'ouvrent actuellement ont autant à gagner que les startups qu'elles serviront…
Un article de la revue Insurance & Technology fait le point sur le sujet à l'heure où la responsabilité de la société Uber se trouve engagée dans un dramatique accident de la route. Tout commence par un constat simple : les adeptes des services partagés (sous toutes leurs formes) sont ignorés par les assureurs. Ils n'ont le choix qu'entre leur police personnelle – qui ne couvre probablement pas ces usages – et des contrats professionnels inadaptés, en particulier en termes financiers.
Il reste donc à inventer les produits qui permettront à ces nouveaux modes de consommation de bénéficier des mêmes garanties et protections que l'économie traditionnelle, voire, comme dans le secteur du transport de personnes, de s'inscrire dans un cadre légal. Les compagnies d'assurance ne pourront continuer longtemps à prétendre que ces cas n'existent pas : elles ont le devoir de répondre aux attentes de leurs clients ! Il y aura alors matière à insuffler de la créativité dans les offres, en profitant des technologies pour ce faire…
A titre d'exemple, l'auteur s'attarde sur l'assurance automobile pour les services de « VTC » (voiture de tourisme avec chauffeur), en prenant l'hypothèse que les contrats annuels traditionnels ne sont peut-être pas la bonne réponse à ce besoin. A la place, pourquoi ne pas plutôt imaginer un principe de « couverture à la course », qui pourrait être intégrée à l'application mobile présente au cœur du modèle de ces nouveaux acteurs, et suivrait en temps réel le parcours et le comportement du conducteur, afin de calculer au plus juste la prime due ?
Il ne fait aucun doute que des innovations de ce genre sont déjà en gestation, sinon chez des assureurs, du moins dans les entreprises concernées (pour qui il pourrait s'agir d'une question de survie ou, a minima, de différenciation concurrentielle). La culture de partage est en forte expansion, sans aucune perspective de ralentissement à court terme : les compagnies qui sauront profiter rapidement des opportunités qui s'ouvrent actuellement ont autant à gagner que les startups qu'elles serviront…