L'échec de son premier porte-monnaie mobile pouvait laisser imaginer que Google abandonnerait ses ambitions dans les paiements. Il n'en est rien ! L'annonce d'Android Pay confirme la poursuite de la stratégie engagée en 2011, tout en démontrant que le géant du web sait apprendre de ses erreurs et des expériences de ses concurrents.
En effet, ce qui ressort en premier lieu dans la présentation du nouveau service est sa ressemblance avec Apple Pay. Et après tout, quoi de plus logique, pour Google, que de s'inspirer de ce qui semble contribuer au succès d'une solution déployée depuis quelques mois ? La « tokénisation » des données des cartes et l'accès au paiement d'une simple pression du doigt sur le lecteur d'empreinte digitale (avec le futur OS « M ») figurent donc au menu d'Android Pay, pour renforcer la sécurité et améliorer l'expérience utilisateur.
Avec de tels arguments, Google a déjà conquis quelques partenaires importants, dont la plupart avaient aussi rapidement signé avec Apple : MasterCard, Visa, American Express et Discover du côté des réseaux de paiement, Bank of America, Chase, Citi, USAA, US Bank… pour les banques, ainsi que plusieurs grandes chaînes de commerce de détail. Par ailleurs, conséquence directe de l'acquisition de Softcard il y a quelques mois (qui prend enfin sens !), les principaux opérateurs américains acceptent désormais la pré-installation de l'application sur les téléphones qu'ils distribuent.
Android Pay ne se contente cependant pas d'être une réplique de l'offre d'Apple. La première différence visible est la possibilité pour les marchands d'intégrer aux paiements leurs offres promotionnelles et autres programmes de fidélité, qui deviennent ainsi accessibles de manière transparente. Les rumeurs évoquent l'arrivée imminente de cette capacité sur l'iPhone – via une extension du Passbook ? On se demande pourquoi elle n'a pas été implémentée plus tôt – mais Google semble avoir l'avantage, pour l'instant.
En effet, ce qui ressort en premier lieu dans la présentation du nouveau service est sa ressemblance avec Apple Pay. Et après tout, quoi de plus logique, pour Google, que de s'inspirer de ce qui semble contribuer au succès d'une solution déployée depuis quelques mois ? La « tokénisation » des données des cartes et l'accès au paiement d'une simple pression du doigt sur le lecteur d'empreinte digitale (avec le futur OS « M ») figurent donc au menu d'Android Pay, pour renforcer la sécurité et améliorer l'expérience utilisateur.
Avec de tels arguments, Google a déjà conquis quelques partenaires importants, dont la plupart avaient aussi rapidement signé avec Apple : MasterCard, Visa, American Express et Discover du côté des réseaux de paiement, Bank of America, Chase, Citi, USAA, US Bank… pour les banques, ainsi que plusieurs grandes chaînes de commerce de détail. Par ailleurs, conséquence directe de l'acquisition de Softcard il y a quelques mois (qui prend enfin sens !), les principaux opérateurs américains acceptent désormais la pré-installation de l'application sur les téléphones qu'ils distribuent.
Android Pay ne se contente cependant pas d'être une réplique de l'offre d'Apple. La première différence visible est la possibilité pour les marchands d'intégrer aux paiements leurs offres promotionnelles et autres programmes de fidélité, qui deviennent ainsi accessibles de manière transparente. Les rumeurs évoquent l'arrivée imminente de cette capacité sur l'iPhone – via une extension du Passbook ? On se demande pourquoi elle n'a pas été implémentée plus tôt – mais Google semble avoir l'avantage, pour l'instant.
Un autre domaine susceptible de distinguer les approches des deux concurrents – mais qui reste étonnamment (?) passé sous silence dans la communication officielle – est celui de l'exploitation commerciale des données de paiement des consommateurs. La firme à la pomme a fermement rejeté cette éventualité (jusqu'à quand ?), tandis qu'elle constituait, jusqu'à maintenant, le cœur du modèle économique de Google, ce qui devrait perdurer, puisque les banques ne paraissent pas disposées à accorder à ce dernier les conditions financières offertes à Apple.
Enfin, dernière particularité, Android Pay se positionne déjà sur une vision de l'évolution des pratiques, à moyen terme. Indépendamment de son annonce principale, Google a ainsi présenté une expérimentation de « paiement mains libres » – à venir dans les McDonald's et les pizzeria Papa John's de San Francisco – avec laquelle le consommateur n'a qu'à indiquer son souhait de payer par Android Pay pour finaliser sa transaction (les détails de mise en œuvre restant hélas mystérieux).
Le concept rappelle inévitablement le précédent du « paiement automatique », que Square lançait en 2011 avec son application Card Case, dont l'échec – tout comme celui des quelques autres acteurs qui ont suivi la même voie – n'est certainement pas de bon augure. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une nouvelle preuve de la volonté de Google de poursuivre son engagement dans le secteur du paiement mobile, à travers des expérimentations aussi disruptives que nécessaire.
Sécurité à l'état de l'art, expérience client optimisée (du moins sur les futurs smartphones équipés de lecteurs d'empreinte digitale), disponibilité étendue (aux États-Unis, initialement)…, le paiement sans contact atteint enfin le même niveau de qualité sur Android et iOS ! À cette base, Google ajoute des composants de fidélisation qui devraient séduire les commerçants. Les efforts pour populariser la technologie deviennent décidément plus convaincants que jamais. Mais le plus intéressant – l'approche qui transformera réellement les comportements – reste toujours à venir…
Enfin, dernière particularité, Android Pay se positionne déjà sur une vision de l'évolution des pratiques, à moyen terme. Indépendamment de son annonce principale, Google a ainsi présenté une expérimentation de « paiement mains libres » – à venir dans les McDonald's et les pizzeria Papa John's de San Francisco – avec laquelle le consommateur n'a qu'à indiquer son souhait de payer par Android Pay pour finaliser sa transaction (les détails de mise en œuvre restant hélas mystérieux).
Le concept rappelle inévitablement le précédent du « paiement automatique », que Square lançait en 2011 avec son application Card Case, dont l'échec – tout comme celui des quelques autres acteurs qui ont suivi la même voie – n'est certainement pas de bon augure. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une nouvelle preuve de la volonté de Google de poursuivre son engagement dans le secteur du paiement mobile, à travers des expérimentations aussi disruptives que nécessaire.
Sécurité à l'état de l'art, expérience client optimisée (du moins sur les futurs smartphones équipés de lecteurs d'empreinte digitale), disponibilité étendue (aux États-Unis, initialement)…, le paiement sans contact atteint enfin le même niveau de qualité sur Android et iOS ! À cette base, Google ajoute des composants de fidélisation qui devraient séduire les commerçants. Les efforts pour populariser la technologie deviennent décidément plus convaincants que jamais. Mais le plus intéressant – l'approche qui transformera réellement les comportements – reste toujours à venir…