Encore une grosse surprise, en cette fin de mois de juillet, que le partenariat que viennent de signer AXA et Alibaba ! Il est vrai que les ambitions chinoises du premier et les velléités de mondialisation du second offrent un terrain favorable à une démarche plus ou moins inédite de convergence entre e-commerce et assurance.
Bien que présentée comme ayant une portée stratégique, la collaboration entre les deux géants ne sera, dans un premier temps, qu'exploratoire. Dans une logique de co-innovation, AXA et Alibaba affirment ainsi vouloir étudier ensemble les opportunités de développement de nouveaux produits et services susceptibles d'apporter plus de valeur aux clients des multiples plates-formes du e-marchand. Les premières pistes de recherche sont identifiées et elles couvrent déjà des domaines variés…
Dans le métier d'origine d'Alibaba, les échanges B2B, de nouvelles solutions d'assurance pourraient être proposées aux professionnels, tandis que le site AliExpress, dédié à la vente aux particuliers, intégrerait des options complémentaires telles que protection des moyens de paiement et autres extensions de garantie. La filiale financière du groupe chinois, Ant Financial, constituerait également un champ d'expérimentation avec, par exemple, une couverture destinée aux voyageurs à l'étranger.
Du côté d'AXA, qui affirme être aujourd'hui le premier assureur étranger dans l'empire du milieu, la conception de ces produits – qui devront nécessairement être adaptés à la culture locale – représentera une occasion de mieux comprendre ce marché immense, au potentiel considérable pour son activité, et d'y consolider son implantation. Dans cette optique, Alibaba est en mesure d'apporter non seulement sa connaissance du pays mais aussi, peut-être, ses technologies, notamment en matière de scoring…
À l'inverse, la perspective d'Alibaba est beaucoup plus tournée vers l'international. Selon ses dires, le marchand compte principalement sur son partenaire pour affirmer sa présence outre-mer, auprès des consommateurs et des entreprises. Il s'agira en particulier de renforcer l'attractivité de ses plates-formes d'exportation de produits chinois – en croissance accélérée – grâce à une palette de services stimulant la confiance parmi ses clients et, plus globalement, améliorant l'expérience utilisateur.
Au-delà des ambitions d'expansion géographique des deux acteurs, leur partenariat esquisse une nouvelle vision de l'assurance, intégrant celle-ci au cœur des relations commerciales (internationales) et non plus comme un produit à part entière. L'idée en tant que telle n'est certes pas très originale mais il me semble qu'elle est ici pour la première fois abordée comme un axe stratégique, potentiellement voué à la généralisation.
Bien que présentée comme ayant une portée stratégique, la collaboration entre les deux géants ne sera, dans un premier temps, qu'exploratoire. Dans une logique de co-innovation, AXA et Alibaba affirment ainsi vouloir étudier ensemble les opportunités de développement de nouveaux produits et services susceptibles d'apporter plus de valeur aux clients des multiples plates-formes du e-marchand. Les premières pistes de recherche sont identifiées et elles couvrent déjà des domaines variés…
Dans le métier d'origine d'Alibaba, les échanges B2B, de nouvelles solutions d'assurance pourraient être proposées aux professionnels, tandis que le site AliExpress, dédié à la vente aux particuliers, intégrerait des options complémentaires telles que protection des moyens de paiement et autres extensions de garantie. La filiale financière du groupe chinois, Ant Financial, constituerait également un champ d'expérimentation avec, par exemple, une couverture destinée aux voyageurs à l'étranger.
Du côté d'AXA, qui affirme être aujourd'hui le premier assureur étranger dans l'empire du milieu, la conception de ces produits – qui devront nécessairement être adaptés à la culture locale – représentera une occasion de mieux comprendre ce marché immense, au potentiel considérable pour son activité, et d'y consolider son implantation. Dans cette optique, Alibaba est en mesure d'apporter non seulement sa connaissance du pays mais aussi, peut-être, ses technologies, notamment en matière de scoring…
À l'inverse, la perspective d'Alibaba est beaucoup plus tournée vers l'international. Selon ses dires, le marchand compte principalement sur son partenaire pour affirmer sa présence outre-mer, auprès des consommateurs et des entreprises. Il s'agira en particulier de renforcer l'attractivité de ses plates-formes d'exportation de produits chinois – en croissance accélérée – grâce à une palette de services stimulant la confiance parmi ses clients et, plus globalement, améliorant l'expérience utilisateur.
Au-delà des ambitions d'expansion géographique des deux acteurs, leur partenariat esquisse une nouvelle vision de l'assurance, intégrant celle-ci au cœur des relations commerciales (internationales) et non plus comme un produit à part entière. L'idée en tant que telle n'est certes pas très originale mais il me semble qu'elle est ici pour la première fois abordée comme un axe stratégique, potentiellement voué à la généralisation.