Depuis quelques mois, un nouveau mot a fait son apparition dans le vocabulaire des grands gourous de l'entreprise : la dextérité. Il fera certainement bondir les puristes de la langue française, mais il a peut-être aussi quelques vertus non négligeables, tandis que l'agilité qui l'a précédé est galvaudée et, surtout, perd de sa substance dans des dévoiements de plus en plus manifestes et fréquents.
Le concept est arrivé sans qu'on n'y prenne garde et, à n'en pas douter, il sera bientôt sur toutes les lèvres. Nous devons une de ses occurrences les plus récentes à Gartner qui pose la « dextérité digitale » en pilier de l'organisation du XXIème siècle dans son récent « Hype Cycle » dédié à l'environnement de travail. Un peu plus tôt dans l'année, le rapport annuel de Deloitte sur les tendances technologiques à surveiller l'inscrivait aussi en soutien essentiel et incontournable de sa vision de l'« entreprise cinétique ».
Mais que recouvre donc cette notion de dextérité ? En synthèse, elle porte l'idée que, dans le monde moderne, la transformation devient progressivement un état permanent et que, pour l'accompagner et rester pertinentes, les organisations doivent impérativement apprendre à évoluer, s'adapter, se reconfigurer, se réinventer… souvent, très rapidement et avec le moins de perturbation possible, de manière à toujours se tenir au plus près des attentes (changeantes) des clients et des technologies émergentes.
La cible est plus ambitieuse qu'il n'y paraît. Il ne s'agit pas simplement de détecter les innovations et de les expérimenter plus ou moins systématiquement. Il est surtout question d'identifier en temps réel les besoins nouveaux (exprimés ou non), de connaître, simultanément, toutes les solutions disponibles ou en incubation et de développer un talent universel de mise en correspondance des premiers avec les secondes, pour la création de produits finis, prêts à vendre, dans le temps (ultra-court) d'internet.
Vous pensiez que cette qualité s'appelait l'agilité ? Réveillez-vous ! L'ère est maintenant à la dextérité. Cependant, au-delà de l'insupportable danse des marottes des consultants, il faut bien reconnaître que (par la faute des mêmes ?) le terme « agilité » souffre aujourd'hui d'une image tellement déformée et incohérente (notamment avec les méthodes agiles) qu'il ne peut plus être utilisé sérieusement pour décrire un modèle d'entreprise. En tous cas, quel que soit le nom retenu, le cap doit rester le même…
Le concept est arrivé sans qu'on n'y prenne garde et, à n'en pas douter, il sera bientôt sur toutes les lèvres. Nous devons une de ses occurrences les plus récentes à Gartner qui pose la « dextérité digitale » en pilier de l'organisation du XXIème siècle dans son récent « Hype Cycle » dédié à l'environnement de travail. Un peu plus tôt dans l'année, le rapport annuel de Deloitte sur les tendances technologiques à surveiller l'inscrivait aussi en soutien essentiel et incontournable de sa vision de l'« entreprise cinétique ».
Mais que recouvre donc cette notion de dextérité ? En synthèse, elle porte l'idée que, dans le monde moderne, la transformation devient progressivement un état permanent et que, pour l'accompagner et rester pertinentes, les organisations doivent impérativement apprendre à évoluer, s'adapter, se reconfigurer, se réinventer… souvent, très rapidement et avec le moins de perturbation possible, de manière à toujours se tenir au plus près des attentes (changeantes) des clients et des technologies émergentes.
La cible est plus ambitieuse qu'il n'y paraît. Il ne s'agit pas simplement de détecter les innovations et de les expérimenter plus ou moins systématiquement. Il est surtout question d'identifier en temps réel les besoins nouveaux (exprimés ou non), de connaître, simultanément, toutes les solutions disponibles ou en incubation et de développer un talent universel de mise en correspondance des premiers avec les secondes, pour la création de produits finis, prêts à vendre, dans le temps (ultra-court) d'internet.
Vous pensiez que cette qualité s'appelait l'agilité ? Réveillez-vous ! L'ère est maintenant à la dextérité. Cependant, au-delà de l'insupportable danse des marottes des consultants, il faut bien reconnaître que (par la faute des mêmes ?) le terme « agilité » souffre aujourd'hui d'une image tellement déformée et incohérente (notamment avec les méthodes agiles) qu'il ne peut plus être utilisé sérieusement pour décrire un modèle d'entreprise. En tous cas, quel que soit le nom retenu, le cap doit rester le même…