En 15 ans, le paysage numérique, pour ne pas dire le monde en général, a radicalement changé, en particulier avec la révolution du mobile et des réseaux sociaux. Pourtant, les paiements sont restés (presque) identiques à ce qu'ils étaient à la fin du 20ème siècle. Fort de ce constat, Max Levchin, un des fondateurs de PayPal en 1998, vient de lancer Affirm, qui prépare peut-être la prochaine disruption dans le secteur.
C'est un véritable changement de perspective que nous propose cette nouvelle solution, selon 2 axes différents. Tout d'abord, la cible visée est, naturellement, celle du m-commerce. L'achat sur mobile est appelé à devenir très rapidement un canal dominant, or, à l'heure actuelle, l'expérience utilisateur est loin d'y être satisfaisante (excepté sur quelques sites "verticaux" tels qu'Amazon et iTunes) et conduit à des taux de conversion pathétiques. Il existe donc un énorme potentiel pour un moyen de paiement "sans friction", accessible à tous les marchands.
Le deuxième axe de transformation se situe de l'autre côté du miroir, dans l'utilisation des technologies modernes pour gérer et traiter les paiements eux-mêmes. Affirm s'appuie ainsi, entre autres, sur l'identification des appareils mobiles et les médias sociaux, avec une bonne dose d'analyse de données, pour connaître ses utilisateurs, leur faciliter la vie et maîtriser ses propres risques.
Le résultat de cette combinaison ne ressemble à rien d'autre, même si une petite partie du modèle d'Affirm est comparable à ce que propose Klarna en Europe. En résumé, la solution de la startup est équivalente à un compte de crédit, ce dernier étant accordé automatiquement en fonction d'un score établi par les informations "digitales" collectées sur le demandeur.
C'est un véritable changement de perspective que nous propose cette nouvelle solution, selon 2 axes différents. Tout d'abord, la cible visée est, naturellement, celle du m-commerce. L'achat sur mobile est appelé à devenir très rapidement un canal dominant, or, à l'heure actuelle, l'expérience utilisateur est loin d'y être satisfaisante (excepté sur quelques sites "verticaux" tels qu'Amazon et iTunes) et conduit à des taux de conversion pathétiques. Il existe donc un énorme potentiel pour un moyen de paiement "sans friction", accessible à tous les marchands.
Le deuxième axe de transformation se situe de l'autre côté du miroir, dans l'utilisation des technologies modernes pour gérer et traiter les paiements eux-mêmes. Affirm s'appuie ainsi, entre autres, sur l'identification des appareils mobiles et les médias sociaux, avec une bonne dose d'analyse de données, pour connaître ses utilisateurs, leur faciliter la vie et maîtriser ses propres risques.
Le résultat de cette combinaison ne ressemble à rien d'autre, même si une petite partie du modèle d'Affirm est comparable à ce que propose Klarna en Europe. En résumé, la solution de la startup est équivalente à un compte de crédit, ce dernier étant accordé automatiquement en fonction d'un score établi par les informations "digitales" collectées sur le demandeur.
Dans les détails, le mobinaute va pouvoir finaliser un achat en 2 "taps" sur l'écran de son smartphone : un pour choisir le moyen de paiement "Affirm" (pour l'instant uniquement disponible chez un marchand américain de fleurs) et le second pour confirmer son paiement. En arrière-plan, une application Facebook est connectée au profil de l'acheteur et collecte les informations qui permettent de l'identifier et de vérifier son profil de risque. Enfin, la transaction est enregistrée sur le compte de l'utilisateur, qui dispose de 30 jours pour régler le montant dû, sans frais supplémentaire, par un moyen à sa convenance (chèque, carte, virement... mais pas PayPal !).
Si le service est gratuit pour le consommateur, c'est bien entendu le commerçant qui est mis à contribution pour assurer la rentabilité de l'entreprise. En contrepartie, il reçoit la promesse d'une baisse drastique des abandons de paniers. Il semblerait de plus que la startup ait suffisamment confiance dans son modèle de scoring pour garantir les paiements et prendre donc à sa charge les risques d'impayés.
Il est impossible de prévoir si Affirm va réellement conquérir le marché des paiements du m-commerce comme PayPal l'a fait avant elle sur Internet, mais il est incontestable que l'approche retenue peut déjà être considérée comme un modèle de référence : identification des douleurs des marchands (taux de conversion) et des consommateurs (complexité d'utilisation), auxquelles il ne reste plus qu'à apporter une solution simple et efficace...
Si le service est gratuit pour le consommateur, c'est bien entendu le commerçant qui est mis à contribution pour assurer la rentabilité de l'entreprise. En contrepartie, il reçoit la promesse d'une baisse drastique des abandons de paniers. Il semblerait de plus que la startup ait suffisamment confiance dans son modèle de scoring pour garantir les paiements et prendre donc à sa charge les risques d'impayés.
Il est impossible de prévoir si Affirm va réellement conquérir le marché des paiements du m-commerce comme PayPal l'a fait avant elle sur Internet, mais il est incontestable que l'approche retenue peut déjà être considérée comme un modèle de référence : identification des douleurs des marchands (taux de conversion) et des consommateurs (complexité d'utilisation), auxquelles il ne reste plus qu'à apporter une solution simple et efficace...