En marge des interviews, tables rondes et autres interventions de plus de 200 CEO ou équivalents dont je vous ai déjà livré un mini compte-rendu, le Paris FinTech Forum 2018, ce sont aussi 150 startups qui s'exposent pendant 2 jours. Il me fut hélas impossible de les rencontrer toutes mais voici ma sélection personnelle, nécessairement arbitraire.
La première de cette liste n'est pas inconnue, puisque j'ai eu l'occasion d'évoquer Bud dans ces colonnes par le passé. Actuellement en version beta au Royaume-Uni, sa place de marché de services financiers propose aux consommateurs d'accéder à un vaste catalogue de solutions (une cinquantaine intégrées à ce jour) au sein d'une interface unique, dans un parcours simplifié. Avec son approche B2B (elle a un premier partenariat avec HSBC), la jeune pousse cherche désormais à envahir le continent.
Passons ensuite à un autre nom familier : Tink. Après avoir séduit 500 000 particuliers avec son logiciel de gestion avancée de finances personnelles (PFM), elle veut maintenant conquérir les banques européennes avec sa plate-forme, en vantant son expérience utilisateur incomparable, faite de notifications pertinentes et de recommandations actionnables, propulsée par un moteur d'apprentissage automatique (« machine learning ») et mise à disposition sous le forme d'API faciles à intégrer.
Toujours parmi les acteurs connus, la franco-singapourienne Moneythor vient avec une proposition de valeur proche, largement éprouvée avec des établissements aussi divers que DBS (avec Digibank), Orange Bank, Crédit Mutuel Arkéa (avec Max), Acorns… À partir des données de transactions des consommateurs, non seulement fournit-elle des capacités prédéfinies de conseil « intelligent » mais, surtout, elle délivre des moyens d'analyse qui permettent à ses clients de concevoir leurs propres applications.
Croisée dans les allées du Palais Brongniart, BAM est la toute dernière startup française qui veut « craquer » le marketing promotionnel en France, avec une application de paiement par mobile qui permet, d'une part, de collecter des primes à chaque achat réalisé (« cashback » de 10% minimum sur chaque dépense) et, d'autre part, d'utiliser la cagnotte ainsi accumulée dans tous les commerces acceptant la solution. Lancée à Montpellier, où elle est née, elle vise maintenant une expansion nationale.
La première de cette liste n'est pas inconnue, puisque j'ai eu l'occasion d'évoquer Bud dans ces colonnes par le passé. Actuellement en version beta au Royaume-Uni, sa place de marché de services financiers propose aux consommateurs d'accéder à un vaste catalogue de solutions (une cinquantaine intégrées à ce jour) au sein d'une interface unique, dans un parcours simplifié. Avec son approche B2B (elle a un premier partenariat avec HSBC), la jeune pousse cherche désormais à envahir le continent.
Passons ensuite à un autre nom familier : Tink. Après avoir séduit 500 000 particuliers avec son logiciel de gestion avancée de finances personnelles (PFM), elle veut maintenant conquérir les banques européennes avec sa plate-forme, en vantant son expérience utilisateur incomparable, faite de notifications pertinentes et de recommandations actionnables, propulsée par un moteur d'apprentissage automatique (« machine learning ») et mise à disposition sous le forme d'API faciles à intégrer.
Toujours parmi les acteurs connus, la franco-singapourienne Moneythor vient avec une proposition de valeur proche, largement éprouvée avec des établissements aussi divers que DBS (avec Digibank), Orange Bank, Crédit Mutuel Arkéa (avec Max), Acorns… À partir des données de transactions des consommateurs, non seulement fournit-elle des capacités prédéfinies de conseil « intelligent » mais, surtout, elle délivre des moyens d'analyse qui permettent à ses clients de concevoir leurs propres applications.
Croisée dans les allées du Palais Brongniart, BAM est la toute dernière startup française qui veut « craquer » le marketing promotionnel en France, avec une application de paiement par mobile qui permet, d'une part, de collecter des primes à chaque achat réalisé (« cashback » de 10% minimum sur chaque dépense) et, d'autre part, d'utiliser la cagnotte ainsi accumulée dans tous les commerces acceptant la solution. Lancée à Montpellier, où elle est née, elle vise maintenant une expansion nationale.
Une délégation canadienne, sur laquelle je vais m'attarder, m'a permis de découvrir GEVA, dont le service, je crois, ne correspond à aucun cas d'utilisation existant dans l'hexagone, mais ne manque pourtant pas d'intérêt. Il s'agit en effet de fournir aux professionnels du crédit hypothécaire une estimation certifiée de la valeur d'un bien immobilier en moins de 30 minutes, via un processus automatisé dans 90% des cas (une évaluation humaine complémentaire est aussi disponible, en option).
Canadienne également, Exagens est une représentante du pôle d'excellence en intelligence artificielle qui est en train de se constituer à Montréal. Elle propose aux banques un agent virtuel intelligent, destiné à réinventer une relation client de proximité, personnalisée, pour l'ère « digitale » et dans un contexte de raréfaction des contacts avec les conseillers humains. Toujours présent, pro-actif, apte à prodiguer des conseils avisés, Max engage de véritables conversations pour gagner la confiance de ses interlocuteurs.
Je terminerai enfin avec la Montréalaise Mylo, ma préférence au sein de cette sélection. À l'instar d'Acorns, dans une logique d'inclusion financière, elle offre aux populations peu enclines à épargner (notamment les jeunes adultes) une application mobile avec laquelle ils vont pouvoir investir automatiquement les centimes d'arrondi de chacune de leurs dépenses. Au-delà de cette base, l'objectif de la startup est de devenir, grâce à une connexion aux comptes bancaires des ses utilisateurs, leur compagnon du quotidien et de les aider ainsi à choisir les produits appropriés pour tous leurs besoins.
Ces 7 jeunes pousses ne sont évidemment qu'un maigre échantillon de la diversité de l'écosystème qui brillait au Paris FinTech Forum. À travers celles-ci et quelques autres, une tendance majeure semble émerger ces derniers mois : l'analyse du comportement des consommateurs, grâce à l'intelligence artificielle appliquée à leurs données financières, devient un moyen de délivrer le conseil à forte valeur ajoutée qui a plus ou moins disparu des agences bancaires. Dans ce registre, elles sont plus audacieuses que les acteurs traditionnels, qui continuent à craindre les réactions de rejet de leurs clients.
Canadienne également, Exagens est une représentante du pôle d'excellence en intelligence artificielle qui est en train de se constituer à Montréal. Elle propose aux banques un agent virtuel intelligent, destiné à réinventer une relation client de proximité, personnalisée, pour l'ère « digitale » et dans un contexte de raréfaction des contacts avec les conseillers humains. Toujours présent, pro-actif, apte à prodiguer des conseils avisés, Max engage de véritables conversations pour gagner la confiance de ses interlocuteurs.
Je terminerai enfin avec la Montréalaise Mylo, ma préférence au sein de cette sélection. À l'instar d'Acorns, dans une logique d'inclusion financière, elle offre aux populations peu enclines à épargner (notamment les jeunes adultes) une application mobile avec laquelle ils vont pouvoir investir automatiquement les centimes d'arrondi de chacune de leurs dépenses. Au-delà de cette base, l'objectif de la startup est de devenir, grâce à une connexion aux comptes bancaires des ses utilisateurs, leur compagnon du quotidien et de les aider ainsi à choisir les produits appropriés pour tous leurs besoins.
Ces 7 jeunes pousses ne sont évidemment qu'un maigre échantillon de la diversité de l'écosystème qui brillait au Paris FinTech Forum. À travers celles-ci et quelques autres, une tendance majeure semble émerger ces derniers mois : l'analyse du comportement des consommateurs, grâce à l'intelligence artificielle appliquée à leurs données financières, devient un moyen de délivrer le conseil à forte valeur ajoutée qui a plus ou moins disparu des agences bancaires. Dans ce registre, elles sont plus audacieuses que les acteurs traditionnels, qui continuent à craindre les réactions de rejet de leurs clients.
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