Comme chaque année depuis 20 ans, le mois d'août marque le retour du « Hype Cycle » Gartner des technologies émergentes, nous offrant un aperçu des grandes tendances à surveiller, leur maturité et leurs perspectives. Passons en revue le résumé des plus de 2 000 thématiques analysées par le cabinet dans 119 catégories différentes.
Conformément à l'air du temps, le fil conducteur de cette nouvelle édition est le voyage vers l'entreprise numérique. Après l'ère analogique, les débuts du web et la génération « e-business », maintenant dépassés, Gartner esquisse les 3 prochaines étapes majeures sur la route qui s'ouvre aux entreprises : le marketing numérique, le business numérique et l'autonomie. Dans cette progression, l'identification des technologies appropriées et leur mise en œuvre au moment opportun représentent un enjeu critique.
Le premier jalon, le marketing numérique, peut certainement être considéré comme déjà bien engagé dans une majorité d'organisations, où ce que Gartner appelle le « nexus des forces » (mobile, social, information et cloud) est mis en œuvre dans le but de multiplier et enrichir les interactions avec les consommateurs. Les efforts devront néanmoins se poursuivre, afin de déployer des moyens de plus en plus sophistiqués d'atteindre les porteurs d'influence et d'en dégager une valeur mesurable.
Le stade suivant, l'entreprise numérique, est aujourd'hui plus souvent un projet qu'une réalité, focalisé sur la convergence entre les personnes, les objets et les métiers. Dans les secteurs économiques fondés sur le « matériel », la transformation se traduira par l'effacement des frontières entre le monde physique et le monde numérique, via, par exemple, des applications web et mobiles intégrées avec les produits fabriqués ou bien à travers l'émergence de l'impression 3D industrielle.
Dans les domaines immatériels, le changement interviendra, en quelque sorte, en deuxième rang : ainsi, notamment, la santé et l'assurance profiteront de la numérisation des attributs de la personne ou des objets (habitation, automobile…) qui l'entoure. Interviendront également de nouvelles formes de « digitalisation », susceptibles d'affecter des concepts historiquement virtuels (et essentiellement numériques), comme l'illustre le phénomène des cryptomonnaies (Bitcoin et consorts).
Dernière étape (pour l'instant ?), l'autonomie sera atteinte lorsque l'entreprise s'appropriera les technologies capables de reproduire ou remplacer des comportements humains. Ce sont les assistants répondant à des questions en langage naturel, les systèmes rédigeant des textes complexes, les voitures sans conducteur…
Conformément à l'air du temps, le fil conducteur de cette nouvelle édition est le voyage vers l'entreprise numérique. Après l'ère analogique, les débuts du web et la génération « e-business », maintenant dépassés, Gartner esquisse les 3 prochaines étapes majeures sur la route qui s'ouvre aux entreprises : le marketing numérique, le business numérique et l'autonomie. Dans cette progression, l'identification des technologies appropriées et leur mise en œuvre au moment opportun représentent un enjeu critique.
Le premier jalon, le marketing numérique, peut certainement être considéré comme déjà bien engagé dans une majorité d'organisations, où ce que Gartner appelle le « nexus des forces » (mobile, social, information et cloud) est mis en œuvre dans le but de multiplier et enrichir les interactions avec les consommateurs. Les efforts devront néanmoins se poursuivre, afin de déployer des moyens de plus en plus sophistiqués d'atteindre les porteurs d'influence et d'en dégager une valeur mesurable.
Le stade suivant, l'entreprise numérique, est aujourd'hui plus souvent un projet qu'une réalité, focalisé sur la convergence entre les personnes, les objets et les métiers. Dans les secteurs économiques fondés sur le « matériel », la transformation se traduira par l'effacement des frontières entre le monde physique et le monde numérique, via, par exemple, des applications web et mobiles intégrées avec les produits fabriqués ou bien à travers l'émergence de l'impression 3D industrielle.
Dans les domaines immatériels, le changement interviendra, en quelque sorte, en deuxième rang : ainsi, notamment, la santé et l'assurance profiteront de la numérisation des attributs de la personne ou des objets (habitation, automobile…) qui l'entoure. Interviendront également de nouvelles formes de « digitalisation », susceptibles d'affecter des concepts historiquement virtuels (et essentiellement numériques), comme l'illustre le phénomène des cryptomonnaies (Bitcoin et consorts).
Dernière étape (pour l'instant ?), l'autonomie sera atteinte lorsque l'entreprise s'appropriera les technologies capables de reproduire ou remplacer des comportements humains. Ce sont les assistants répondant à des questions en langage naturel, les systèmes rédigeant des textes complexes, les voitures sans conducteur…
La trajectoire dessinée par Gartner est soutenue, à chaque stade, par un ensemble de technologies particulièrement prometteuses : reconnaissance vocale, réalité augmentée, « big data » et science des données… pour le marketing, impression 3D, cryptomonnaie, internet des objets… pour l'entreprise numérique, assistants intelligents, robots évolués, interfaces cerveau-machine… pour l'autonomie. Arrêtons-nous un instant sur l'avis de Gartner sur quelques-unes d'entre elles.
La télématique, sujet d'importance pour les compagnies d'assurance, est toute proche du « plateau de la productivité » mais celui-ci ne serait atteint que dans 5 à 10 ans : voilà peut-être le reflet de technologies mûres mais que les consommateurs ne sont pas prêts à accepter ? A l'inverse, NFC est aujourd'hui au fond du « puits de la désillusion » avec une perspective de maturité à 2 à 5 ans : il sera donc tout de même vraisemblablement trop tard pour le paiement sans contact sur mobile…
Les « big data » abordent une période difficile : actuellement sur la pente des désillusions, elles ne pourront prospérer qu'avec la maturité de la science des données, qui reste cependant en retrait sensible. Enfin, les cryptomonnaies apparaissent pour la première fois dans le « Hype Cycle » générique, sans surprise au sommet du « pic des espérances ». Leur influence en tant que devise est peut-être surestimée mais les fondations techniques sous-jacentes auront probablement un impact durable, sinon immédiat, sur le secteur financier.
Dans tous les cas, il ne serait pas raisonnable de se laisser trop éblouir par cette innovation florissante : ce ne sont pas ces technologies seules qui définiront l'entreprise numérique de demain, la performance et la compétitivité se joueront essentiellement sur les usages qui en seront faits !
La télématique, sujet d'importance pour les compagnies d'assurance, est toute proche du « plateau de la productivité » mais celui-ci ne serait atteint que dans 5 à 10 ans : voilà peut-être le reflet de technologies mûres mais que les consommateurs ne sont pas prêts à accepter ? A l'inverse, NFC est aujourd'hui au fond du « puits de la désillusion » avec une perspective de maturité à 2 à 5 ans : il sera donc tout de même vraisemblablement trop tard pour le paiement sans contact sur mobile…
Les « big data » abordent une période difficile : actuellement sur la pente des désillusions, elles ne pourront prospérer qu'avec la maturité de la science des données, qui reste cependant en retrait sensible. Enfin, les cryptomonnaies apparaissent pour la première fois dans le « Hype Cycle » générique, sans surprise au sommet du « pic des espérances ». Leur influence en tant que devise est peut-être surestimée mais les fondations techniques sous-jacentes auront probablement un impact durable, sinon immédiat, sur le secteur financier.
Dans tous les cas, il ne serait pas raisonnable de se laisser trop éblouir par cette innovation florissante : ce ne sont pas ces technologies seules qui définiront l'entreprise numérique de demain, la performance et la compétitivité se joueront essentiellement sur les usages qui en seront faits !
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