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C'est pas mon idée !

samedi 28 janvier 2023

Capital One, au-delà de la banque, autrement

Capital One
Comme d'autres institutions financières aux quatre coins de la planète, Capital One s'est lancée dans une ouverture au-delà de ses activités d'origine, en particulier à travers un portail de vente de voitures. Mais elle sait que cette extension ne satisfera pas tous les besoins, aussi propose-t-elle également une plate-forme aux concessionnaires.

C'est la grande tendance du moment dans le secteur, sous la dénomination de « beyond banking » et l'automobile en est une des principales cibles : les établissements de crédit, estimant que leur positionnement de pourvoyeur de fonds est critique dans le parcours d'achat et profitant de la démocratisation des transactions en ligne, développent progressivement leurs propres places de marché, dans lesquelles ils intègrent de manière transparente leur expertise du financement avec la distribution de véhicules.

Là où Capital One se distingue, c'est qu'elle prend en compte la forte proportion de la population (américaine, en l'occurrence) qui ne se sent pas prête à acquérir un véhicule sur un site web et préfère conclure une opération aussi importante face à un interlocuteur humain. Or, dans cette hypothèse, la personne légitime pour prendre en charge les échanges est le concessionnaire. Il ne reste plus qu'à fournir à ce dernier le service qui lui procurera autant de fluidité et de transparence que sur internet.

Dans une approche hybride, l'ambition de la Capital One Navigator Platform est donc d'apporter au professionnel, dans son environnement de travail habituel, les outils susceptibles de faciliter simultanément sa tâche et les démarches de son client potentiel. Leur contenu est essentiellement constitué des composantes strictement financières extraites de l'Auto Navigator, l'espace où la banque commercialise ses voitures.

Capital One Navigator

Concrètement, le consommateur est invité à réaliser des simulations, en fonction de sa situation et de ses exigences, puis à préparer son dossier à distance, en indiquant le montant d'acompte qu'il est capable de verser, le prix estimé de reprise de son ancien véhicule, la durée du prêt qu'il envisage de contracter…, à partir de quoi il lui est restitué une enveloppe budgétaire réaliste. Celle-ci est alors mise directement à la disposition du concessionnaire qui peut de la sorte filtrer les propositions qu'il soumettra.

Le progrès par rapport aux mécanismes existants – établissement de crédit partenaire ou négociation indépendante préalable avec la banque personnelle – ne paraît pas nécessairement évident mais il prend un certain relief au vu des frustrations exprimées vis-à-vis de la relation avec les vendeurs automobiles, en particulier en termes de confiance et de transparence des processus. Les stratégies « beyond banking » ont beau être à la mode, elles ne sont pas près de séduire massivement les populations, aussi est-il certainement utile de se pencher sur la qualité des expériences plus classiques…

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