Bien que les méthodes d'évaluation de la fiabilité financière des consommateurs se diversifient, le score de crédit traditionnel continue de réguler la capacité d'emprunt de la plupart des américains. Face à cette réalité, BMO déploie une solution destinée à leur procurer les clés de son optimisation, plus complète que celles qui l'ont précédée.
Les banques tentent depuis longtemps d'éduquer leurs clients au principal mécanisme qu'elles mettent en œuvre pour décider de leur accorder un crédit et de ses conditions. Leurs applications « digitales » comportent ainsi fréquemment un accès au score actuel de l'utilisateur, assorti, pour les plus élaborées (par exemple celle de CommBank, en Australie) d'explications détaillées sur les facteurs génériques qui l'influencent, voire une analyse des événements passés qui l'ont fait évoluer au fil du temps.
Avec son Coach Crédit, BMO reprend ces fondations et leur ajoute quelques éléments qui rendent plus concrètes les descriptions relativement théoriques proposées. En premier lieu, l'outil expose la situation individuelle sur chacun des six critères qui déterminent la note finale, ce qui permet de comprendre en un coup d'œil où se trouvent les lacunes à combler. Ensuite, outre une option d'alerte lors de chaque changement (dont j'espère qu'elle s'accompagne d'un éclairage pédagogique sur son origine), vient un module de suivi des tendances, qui décrypte le mode d'exploitation du crédit.
Enfin, et surtout, le logiciel propose un simulateur. Grâce à celui-ci, le client voit directement comment son score (réel) serait affecté par les différentes hypothèses qu'il expérimente : la souscription d'une nouvelle carte de crédit (dont il spécifie le plafond) ou d'un prêt pour acquérir une voiture, l'adoption de comportements plus sains (tels que le règlement à temps de ses factures)… Chacune de ces actions se reflète dans une nouvelle note (fictive mais rigoureusement calculée selon les standards en vigueur), dont il voit immédiatement l'impact qu'elle aurait sur ses projets futurs.
Les progrès sont lents mais, petit à petit, les approches de bien-être financier se raffinent. En ce qui concerne l'accès aux financements, ce que corrige ici BMO est une réserve majeure que j'avais sur les dispositifs antérieurs, trop généralistes dans leurs évocations des conditions d'évaluation, donc difficilement transposables dans des changements d'habitudes, soit parce que peu convaincantes, soit parce qu'appliquées à un degré mal mesuré. La transparence atteint enfin un niveau vraiment utile !



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