La rumeur courrait depuis plusieurs mois, elle s'est maintenant transformée en réalité : après une première incursion en Angleterre, Google a donc lancé un comparateur d'assurances automobiles aux États-Unis (en Californie, pour être précis). Une initiative relativement anodine qui suscite pourtant l'émoi dans le secteur…
Après tout, il ne s'agit en effet que d'un comparateur de plus, dans un domaine qui en compte déjà pléthore à travers le monde, dont beaucoup sont infiniment plus riches et plus complets. Mais voilà, lorsque le géant quasi-monopolistique de la recherche en ligne et mobile s'intéresse à un sujet, ce n'est pas ce qu'il fait qui suscite l'inquiétude mais plutôt la perspective de ce qui viendra ensuite. L'agitation qui entoure ce nouveau service reflète en réalité la peur de l'avenir.
En soi, le comparateur de Google n'apporte pour l'instant rien de très excitant, puisqu'il se contente de fournir une liste d'offres correspondant à la demande formulée, qui peut inclure le lieu de résidence et le modèle de véhicule à assurer. Les résultats retournés sont principalement basés sur les tarifs, même si les compagnies partenaires peuvent aussi y ajouter les autres avantages qu'elles souhaitent mettre en avant. Plus tard, des critères supplémentaires, en particulier les notations et avis d'utilisateurs, devraient être introduits, en parallèle d'une extension géographique.
Après tout, il ne s'agit en effet que d'un comparateur de plus, dans un domaine qui en compte déjà pléthore à travers le monde, dont beaucoup sont infiniment plus riches et plus complets. Mais voilà, lorsque le géant quasi-monopolistique de la recherche en ligne et mobile s'intéresse à un sujet, ce n'est pas ce qu'il fait qui suscite l'inquiétude mais plutôt la perspective de ce qui viendra ensuite. L'agitation qui entoure ce nouveau service reflète en réalité la peur de l'avenir.
En soi, le comparateur de Google n'apporte pour l'instant rien de très excitant, puisqu'il se contente de fournir une liste d'offres correspondant à la demande formulée, qui peut inclure le lieu de résidence et le modèle de véhicule à assurer. Les résultats retournés sont principalement basés sur les tarifs, même si les compagnies partenaires peuvent aussi y ajouter les autres avantages qu'elles souhaitent mettre en avant. Plus tard, des critères supplémentaires, en particulier les notations et avis d'utilisateurs, devraient être introduits, en parallèle d'une extension géographique.
En dépit de cette absence d'originalité, la puissance de feu de Google peut justifier une certaine nervosité parmi les compagnies : alors que les consommateurs à la recherche d'une assurance commencent – dans leur immense majorité – par une exploration du web, ils vont presque automatiquement passer par ce comparateur. Sachant que, selon une étude de Celent, leur préférence va aux services pratiques et faciles d'accès bien avant la qualité, le géant du web possède un avantage incontestable dans la captation du trafic, et, incidemment, des commissions d'acquisition.
Pour autant, l'initiative de Google change-t-elle la donne pour les assureurs ? Non, elle ne représente guère plus qu'une extension d'un modèle publicitaire (en particulier via AdWords) auquel elles sont déjà habituées (ou, du moins, devraient-elles l'être). Peut-elle dessiner une révolution à venir ? Objectivement, à ce stade, rien ne permet de le supposer, tant le service proposé est conventionnel et sans imagination. En attendant la prochaine vague, qui risque d'être plus disruptive, les compagnies devraient profiter de ce répit pour parfaire leurs stratégies numériques…
Pour autant, l'initiative de Google change-t-elle la donne pour les assureurs ? Non, elle ne représente guère plus qu'une extension d'un modèle publicitaire (en particulier via AdWords) auquel elles sont déjà habituées (ou, du moins, devraient-elles l'être). Peut-elle dessiner une révolution à venir ? Objectivement, à ce stade, rien ne permet de le supposer, tant le service proposé est conventionnel et sans imagination. En attendant la prochaine vague, qui risque d'être plus disruptive, les compagnies devraient profiter de ce répit pour parfaire leurs stratégies numériques…
A propos de révolution à venir, as-tu lu l'étude de The Family sur la transition numérique du secteur de l'assurance ? Tu pourras trouver quelques pistes sur les prochaines vagues
RépondreSupprimerhttp://static1.squarespace.com/static/542d77e4e4b0f1c817e22f7b/t/54d23dbce4b062fdf90368d0/1423064508060/Assurance.pdf