L'initiative n'est pas toute nouvelle puisqu'elle a été lancée [PDF] en septembre dernier, mais il n'est pas trop tard pour revenir sur « Tips n'Tricks », l'espace pédagogique et communautaire que le Crédit Mutuel Arkéa a mis en place afin d'accompagner les jeunes actifs dans leurs premières expériences d'autonomie, financière ou autre.
Ouvert à tous, clients ou non, le site a vocation à répondre aux questions que peuvent se poser les 18-29 ans qui abordent leur premier emploi, quittent le domicile de leurs parents et s'installent, ouvrent un compte bancaire et commencent à gérer un « vrai » budget… Pour ce faire, ses animateurs publient régulièrement des billets d'experts et des vidéos offrant des conseils pratiques, tandis qu'une boîte à outils met à disposition des utilisateurs quelques simulateurs, lettres types et autres fiches techniques.
Les thèmes abordés sont variés, de ceux qui sont directement liés à l'argent – calculette de gestion de budget ou guide de la sécurité des achats en ligne, par exemple – jusqu'à des préoccupations du quotidien ou existentielles – idées de décoration, trouver un colocataire, rechercher un emploi à l'étranger… – en passant par des sujets d'actualité – comprendre le scrutin départemental, choisir la meilleure place pour un détecteur de fumée… Après 6 mois de fonctionnement, la « médiathèque » est déjà fort riche, d'une cinquantaine d'outils, d'une dizaine de vidéos et de plus de 70 articles.
Par ailleurs, cible jeune oblige, une composante communautaire tient également une place centrale dans le dispositif, même si tous les contenus sont en accès libre, sans aucune inscription préalable. Sans parler de l'inévitable présence de « Tips n'Tricks » sur les médias sociaux, les membres enregistrés disposent ainsi d'un forum de discussion, dans lequel ils peuvent échanger avec leurs pairs, sur toutes les questions qui les taraudent ou simplement pour partager leurs idées et leurs bons plans.
Ouvert à tous, clients ou non, le site a vocation à répondre aux questions que peuvent se poser les 18-29 ans qui abordent leur premier emploi, quittent le domicile de leurs parents et s'installent, ouvrent un compte bancaire et commencent à gérer un « vrai » budget… Pour ce faire, ses animateurs publient régulièrement des billets d'experts et des vidéos offrant des conseils pratiques, tandis qu'une boîte à outils met à disposition des utilisateurs quelques simulateurs, lettres types et autres fiches techniques.
Les thèmes abordés sont variés, de ceux qui sont directement liés à l'argent – calculette de gestion de budget ou guide de la sécurité des achats en ligne, par exemple – jusqu'à des préoccupations du quotidien ou existentielles – idées de décoration, trouver un colocataire, rechercher un emploi à l'étranger… – en passant par des sujets d'actualité – comprendre le scrutin départemental, choisir la meilleure place pour un détecteur de fumée… Après 6 mois de fonctionnement, la « médiathèque » est déjà fort riche, d'une cinquantaine d'outils, d'une dizaine de vidéos et de plus de 70 articles.
Par ailleurs, cible jeune oblige, une composante communautaire tient également une place centrale dans le dispositif, même si tous les contenus sont en accès libre, sans aucune inscription préalable. Sans parler de l'inévitable présence de « Tips n'Tricks » sur les médias sociaux, les membres enregistrés disposent ainsi d'un forum de discussion, dans lequel ils peuvent échanger avec leurs pairs, sur toutes les questions qui les taraudent ou simplement pour partager leurs idées et leurs bons plans.
Sans être exceptionnellement original, l'espace communautaire du Crédit Mutuel Arkéa n'a pas à rougir de la comparaison avec d'autres initiatives similaires (telles que BNZ Community en Nouvelle-Zélande ou SG et Vous, plus près de nous). Examinons donc ses « résultats » (à ce jour), en termes d'animation : 744 membres actifs et une centaine de discussions ouvertes. Difficile avec ces chiffres de considérer que le succès est au rendez-vous… Alors, mauvais concept ou défauts dans l'exécution ?
L'idée de départ ne semble pas devoir être remise en cause : les jeunes sont certainement à la recherche d'aide dans les questions de vie qu'ils abordent pour la première fois. Ensuite, qu'ils consultent leur banque (voire leur banquier) pour celles qui touchent à l'argent est logique – et l'accès libre aux contenus du site doit d'ailleurs faire relativiser le faible engagement reflété par les statistiques d'activité. Mais, clairement, d'autres canaux sont désormais utilisés pour ce même objectif et « Tips n'Tricks » ne parvient vraisemblablement pas à capter ces nouveaux usages.
En réalité, les véritables sources alternatives d'information et de conseil sur la finance (et sur bien d'autres sujets) sont les réseaux d'amis et de relations constitués sur les médias sociaux. Aujourd'hui, le principe d'un espace spécialisé ne fait plus le poids face à la richesse et à la diversité (toujours croissante) des plates-formes généralistes, sur lesquels les jeunes passent une majorité de leur existence en ligne. A priori, la seule solution viable pour la banque est alors de s'infiltrer dans les conversations qui se tiennent sur ces sites. Mais est-ce seulement possible, réellement ?
L'idée de départ ne semble pas devoir être remise en cause : les jeunes sont certainement à la recherche d'aide dans les questions de vie qu'ils abordent pour la première fois. Ensuite, qu'ils consultent leur banque (voire leur banquier) pour celles qui touchent à l'argent est logique – et l'accès libre aux contenus du site doit d'ailleurs faire relativiser le faible engagement reflété par les statistiques d'activité. Mais, clairement, d'autres canaux sont désormais utilisés pour ce même objectif et « Tips n'Tricks » ne parvient vraisemblablement pas à capter ces nouveaux usages.
En réalité, les véritables sources alternatives d'information et de conseil sur la finance (et sur bien d'autres sujets) sont les réseaux d'amis et de relations constitués sur les médias sociaux. Aujourd'hui, le principe d'un espace spécialisé ne fait plus le poids face à la richesse et à la diversité (toujours croissante) des plates-formes généralistes, sur lesquels les jeunes passent une majorité de leur existence en ligne. A priori, la seule solution viable pour la banque est alors de s'infiltrer dans les conversations qui se tiennent sur ces sites. Mais est-ce seulement possible, réellement ?
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