Voilà une idée qui va faire hurler les courtiers d'assurance, au moins autant que les chauffeurs de taxi face à la menace Uber ! Givesurance se propose en effet de les remplacer, purement et simplement, en promettant de reverser une partie des revenus de son activité à des associations caritatives. Comment ne pas aimer ?
Sur son site web, la promesse de la jeune pousse est incroyablement alléchante : le visiteur n'a qu'à fournir quelques informations sur son contrat (compagnie, date d'expiration, numéro de police…) et, si son assureur fait partie des quelques 200 partenaires enregistrés (parmi lesquels figurent de grands noms, tels que Progressive, MetLife, Zurich…), il va pouvoir bénéficier immédiatement d'une ristourne, pouvant atteindre 5% de ses primes mensuelles, à distribuer à l'association de son choix.
Où est l'arnaque, vous demandez-vous ? Il n'y en a pas. Le principe consiste en fait à redéfinir la chaîne de valeur de la distribution des produits d'assurance. Aujourd'hui, les compagnies dépensent jusqu'à 10% de leurs revenus en publicité, tandis que les coûts d'acquisition et de rétention des clients engloutissent environ la moitié des commissions que perçoivent les courtiers. Alors, pour accomplir son petit miracle, Givesurance opère comme ces derniers, mais sans jamais débourser un seul centime en marketing.
Car, de l'autre côté du miroir, la startup a également établi des collaborations avec quelques associations importantes (Habitat for Humanity, Books for Africa, PeaceNow.com…), qui se chargent, elles, de promouvoir (gratuitement) sa solution après de leurs millions de membres. En contrepartie de cette publicité directe, elles espèrent naturellement collecter les donations promises aux assurés.
Sur son site web, la promesse de la jeune pousse est incroyablement alléchante : le visiteur n'a qu'à fournir quelques informations sur son contrat (compagnie, date d'expiration, numéro de police…) et, si son assureur fait partie des quelques 200 partenaires enregistrés (parmi lesquels figurent de grands noms, tels que Progressive, MetLife, Zurich…), il va pouvoir bénéficier immédiatement d'une ristourne, pouvant atteindre 5% de ses primes mensuelles, à distribuer à l'association de son choix.
Où est l'arnaque, vous demandez-vous ? Il n'y en a pas. Le principe consiste en fait à redéfinir la chaîne de valeur de la distribution des produits d'assurance. Aujourd'hui, les compagnies dépensent jusqu'à 10% de leurs revenus en publicité, tandis que les coûts d'acquisition et de rétention des clients engloutissent environ la moitié des commissions que perçoivent les courtiers. Alors, pour accomplir son petit miracle, Givesurance opère comme ces derniers, mais sans jamais débourser un seul centime en marketing.
Car, de l'autre côté du miroir, la startup a également établi des collaborations avec quelques associations importantes (Habitat for Humanity, Books for Africa, PeaceNow.com…), qui se chargent, elles, de promouvoir (gratuitement) sa solution après de leurs millions de membres. En contrepartie de cette publicité directe, elles espèrent naturellement collecter les donations promises aux assurés.
Lorsqu'un internaute s'engage avec Givesurance, celle-ci prend la place de son ancien intermédiaire, sans requérir la moindre intervention de sa part et sans qu'aucune modification (notamment tarifaire) ne soit apportée à sa police. Cependant, dès cet instant, l'assuré bénéficie d'une rétrocession des commissions de courtage (à hauteur de 30%, à peu près), dont il peut disposer auprès d'une ou plusieurs associations caritatives, grâce à un tableau de bord en ligne.
En synthèse, l'innovation introduite par Givesurance ne concerne pas tant le secteur de l'assurance lui-même qu'une approche originale de communication et de marketing visant le cœur de ses modèles de distribution historiques, avec tous leurs défauts. L'estimation d'une possible manne (pour les seuls États-Unis) de 100 milliards de dollars à distribuer aux associations laisse imaginer l'ampleur de la disruption qui pourrait secouer le métier du courtage à partir d'une idée presque triviale…
En synthèse, l'innovation introduite par Givesurance ne concerne pas tant le secteur de l'assurance lui-même qu'une approche originale de communication et de marketing visant le cœur de ses modèles de distribution historiques, avec tous leurs défauts. L'estimation d'une possible manne (pour les seuls États-Unis) de 100 milliards de dollars à distribuer aux associations laisse imaginer l'ampleur de la disruption qui pourrait secouer le métier du courtage à partir d'une idée presque triviale…
À lire aussi sur Givesurance, cet article de TechCrunch.
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