Je crois qu'il s'agit d'une première dans le monde : Benoît Legrand – qui est actuellement directeur général d'ING France – prendra, à compter du 1er octobre prochain, la tête d'une nouvelle activité consacrée à l'écosystème de la FinTech, dans la maison mère de la banque orange, sous l'égide de sa direction de l'innovation.
Le communiqué de presse annonçant la nomination est plutôt laconique. La seule précision supplémentaire qu'il nous donne est que l'objectif pour le nouveau promu sera de développer une stratégie en direction des startups technologique de la finance, dans une logique d'accélération de l'innovation dans la banque. Alors, rêvons un peu à ce que pourrait recouvrir un tel rôle, certainement plus concret que celui des CDO (« Chief Digital Officer ») dont on entend beaucoup (trop ?) parler actuellement…
Si je devais choisir une priorité dans la définition de poste correspondante, je pense que l'établissement de partenariats avec l'écosystème de la FinTech devrait aujourd'hui être la principale mission à remplir. Les consommateurs et les entreprises expriment des attentes nouvelles, auxquelles les établissements traditionnels ne savent pas bien répondre, tandis que les jeunes pousses qui savent apporter les solutions ont des difficultés à nouer les collaborations dont elles ont besoin pour se lancer.
La tâche est donc simple (en apparence, du moins) : il « suffit » d'aller chercher les idées innovantes auprès des entrepreneurs, les accompagner dans la maturation de leurs modèles, expérimenter une mise en œuvre… et, ainsi, avec eux, ouvrir des marchés jusque-là inaccessibles ou décupler l'efficacité des processus existants. La banque y gagne une agilité incomparable, tout en limitant ses risques, quand la startup va profiter de l'occasion pour ajuster sa stratégie et valider sa vision, dans un contexte opérationnel.
Le communiqué de presse annonçant la nomination est plutôt laconique. La seule précision supplémentaire qu'il nous donne est que l'objectif pour le nouveau promu sera de développer une stratégie en direction des startups technologique de la finance, dans une logique d'accélération de l'innovation dans la banque. Alors, rêvons un peu à ce que pourrait recouvrir un tel rôle, certainement plus concret que celui des CDO (« Chief Digital Officer ») dont on entend beaucoup (trop ?) parler actuellement…
Si je devais choisir une priorité dans la définition de poste correspondante, je pense que l'établissement de partenariats avec l'écosystème de la FinTech devrait aujourd'hui être la principale mission à remplir. Les consommateurs et les entreprises expriment des attentes nouvelles, auxquelles les établissements traditionnels ne savent pas bien répondre, tandis que les jeunes pousses qui savent apporter les solutions ont des difficultés à nouer les collaborations dont elles ont besoin pour se lancer.
La tâche est donc simple (en apparence, du moins) : il « suffit » d'aller chercher les idées innovantes auprès des entrepreneurs, les accompagner dans la maturation de leurs modèles, expérimenter une mise en œuvre… et, ainsi, avec eux, ouvrir des marchés jusque-là inaccessibles ou décupler l'efficacité des processus existants. La banque y gagne une agilité incomparable, tout en limitant ses risques, quand la startup va profiter de l'occasion pour ajuster sa stratégie et valider sa vision, dans un contexte opérationnel.
Dans un registre légèrement différent, mais qui peut être étroitement associé au précédent, il est aussi possible pour une institution financière de s'inspirer de la FinTech afin de développer une culture d'innovation qui soit ancrée au plus profond de son organisation. Une technique utilisée dans ce but consiste à créer une structure (une sorte d'incubateur ou un lab) dans laquelle les collaborateurs (et pas uniquement ceux de la direction de l'innovation) sont immergés dans un environnement d'entrepreneurs.
Enfin, il restera encore les opportunités d'investissement, qui peuvent également être combinées avec les deux autres approches. Dans ce cas, le défi sera essentiellement d'identifier les futures géantes de la FinTech – à un stade plus ou moins avancé de leur gestation – et de les aider à croître, dans le but soit de réaliser une bonne opération financière soit, plus ambitieusement, de se préparer à en faire les têtes de proue de la banque de demain, quand les anciens modèles se seront effondrés.
Voilà quelques exemples qui donnent crédit à cette idée d'un(e) « Head of FinTech » dans une banque : il y a largement matière à créer un poste dédié et, qui plus est, de ceux qui pourraient transformer le visage de l'entreprise à moyen terme. Il y a deux mois, Benoît Legrand clamait « Changeons la banque ! » en titre de son livre. Il va désormais pouvoir passer à la pratique, à grande échelle ! Bonne route !
Enfin, il restera encore les opportunités d'investissement, qui peuvent également être combinées avec les deux autres approches. Dans ce cas, le défi sera essentiellement d'identifier les futures géantes de la FinTech – à un stade plus ou moins avancé de leur gestation – et de les aider à croître, dans le but soit de réaliser une bonne opération financière soit, plus ambitieusement, de se préparer à en faire les têtes de proue de la banque de demain, quand les anciens modèles se seront effondrés.
Voilà quelques exemples qui donnent crédit à cette idée d'un(e) « Head of FinTech » dans une banque : il y a largement matière à créer un poste dédié et, qui plus est, de ceux qui pourraient transformer le visage de l'entreprise à moyen terme. Il y a deux mois, Benoît Legrand clamait « Changeons la banque ! » en titre de son livre. Il va désormais pouvoir passer à la pratique, à grande échelle ! Bonne route !
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