Un après son lancement effectif, le « Barclays Accelerator » présentait récemment sa deuxième promotion de startups. Il faisait la démonstration, au passage, de la valeur que la banque britannique retire de cette initiative : à des degrés divers, elle est dès à présent engagée dans des projets concrets avec 7 des 10 entreprises accompagnées.
Le programme mis en place par Barclays est résolument classique dans son genre : pendant 13 semaines, les jeunes pousses sélectionnées bénéficient d'un hébergement, d'un mentorat, de mises en contact avec des partenaires et investisseurs potentiels et d'une assistance dans le développement de leur modèle d'affaires, de leur stratégie, de leur produit. Ce 22 juin, un nouveau groupe d'entrepreneurs achevait son parcours par une séance de démonstrations devant une audience de plus de 400 personnes.
Parmi celles-ci, figuraient naturellement un certain nombre de représentants de la banque, puisque l'objectif de l'accélérateur est bien de rechercher des entreprises susceptibles de transformer le secteur financier, en capitalisant sur l'effervescence actuelle de la « FinTech ». Et, dans le cas de Barclays, il ne s'agit pas que d'un discours : consciente des mutations qui se dessinent, elle se veut en pointe de la révolution numérique, afin de devenir la destination préférée des consommateurs. Et, pour ce faire, elle est prête à s'engager tôt dans des directions innovantes mais incertaines.
Le programme mis en place par Barclays est résolument classique dans son genre : pendant 13 semaines, les jeunes pousses sélectionnées bénéficient d'un hébergement, d'un mentorat, de mises en contact avec des partenaires et investisseurs potentiels et d'une assistance dans le développement de leur modèle d'affaires, de leur stratégie, de leur produit. Ce 22 juin, un nouveau groupe d'entrepreneurs achevait son parcours par une séance de démonstrations devant une audience de plus de 400 personnes.
Parmi celles-ci, figuraient naturellement un certain nombre de représentants de la banque, puisque l'objectif de l'accélérateur est bien de rechercher des entreprises susceptibles de transformer le secteur financier, en capitalisant sur l'effervescence actuelle de la « FinTech ». Et, dans le cas de Barclays, il ne s'agit pas que d'un discours : consciente des mutations qui se dessinent, elle se veut en pointe de la révolution numérique, afin de devenir la destination préférée des consommateurs. Et, pour ce faire, elle est prête à s'engager tôt dans des directions innovantes mais incertaines.
Les trois exemples qu'elle donne de collaborations initiées avec les startups tout juste incubées sont représentatives à la fois de la diversité des thèmes embrassés et de l'audace dont fait preuve Barclays dans sa démarche. En commençant pas la moins ambitieuse d'entre elles, elle s'apprête à inclure dans ses programmes de recrutement de jeunes diplômés la plate-forme ludique d'apprentissage et d'évaluation de StockFuse, reposant sur un moteur de trading virtuel.
Déjà plus inédit, elle va aussi explorer les usages potentiels de bitcoin avec Safello, dont le service de change trans-européen a déjà conquis plus de 20 000 clients. Enfin, elle devrait implémenter les solutions de sécurité de PostQuantum, qui semblent mystérieuses mais dont le seul nom évoque l'avenir de la protection des données et des transactions en ligne, quand les méthodes et les systèmes d'aujourd'hui seront devenus obsolètes face à la puissance de calcul disponible grâce à l'informatique quantique…
Depuis quelques années, la création d'incubateurs (ou de structures équivalentes) est devenue une mode dans les institutions financières, avec, dans la plupart des cas, une volonté exprimée de renforcer leurs capacités d'innovation. Il demeure pourtant rare de voir des résultats concrets émerger de ces initiatives. En ce sens, Barclays constitue donc une exception, dont il restera à voir si elle se confirme dans la durée, avec une mise en œuvre effective et fructueuse des solutions découvertes de la sorte… En attendant, une nouvelle session va démarrer en juillet, à New York, cette fois.
Déjà plus inédit, elle va aussi explorer les usages potentiels de bitcoin avec Safello, dont le service de change trans-européen a déjà conquis plus de 20 000 clients. Enfin, elle devrait implémenter les solutions de sécurité de PostQuantum, qui semblent mystérieuses mais dont le seul nom évoque l'avenir de la protection des données et des transactions en ligne, quand les méthodes et les systèmes d'aujourd'hui seront devenus obsolètes face à la puissance de calcul disponible grâce à l'informatique quantique…
Depuis quelques années, la création d'incubateurs (ou de structures équivalentes) est devenue une mode dans les institutions financières, avec, dans la plupart des cas, une volonté exprimée de renforcer leurs capacités d'innovation. Il demeure pourtant rare de voir des résultats concrets émerger de ces initiatives. En ce sens, Barclays constitue donc une exception, dont il restera à voir si elle se confirme dans la durée, avec une mise en œuvre effective et fructueuse des solutions découvertes de la sorte… En attendant, une nouvelle session va démarrer en juillet, à New York, cette fois.
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