Parmi les reproches couramment émis à l'encontre des institutions financières, la complexité des clauses de leurs contrats figure en bonne position. À défaut de revoir entièrement leurs pratiques, deux filiales de la banque britannique RBS proposent à leurs clients une solution d'assistance au décryptage conçue par la jeune pousse Nift.
Depuis longtemps, les banques et les compagnies d'assurance ont la réputation – non usurpée – de savoir proposer des contrats d'une longueur et d'une complexité dignes d'un livre des records (sans même évoquer leur tendance à minimiser la taille des caractères des parties les plus contraignantes). Conséquence directe, une immense majorité de clients (particuliers comme professionnels) ne les lisent pas lors de leur signature, bien que ce geste engage l'acceptation pleine et entière de tous leurs termes.
Cet état de fait est parfaitement connu de ceux qui en sont responsables. Hélas, parce qu'ils considèrent peut-être que le problème ne mérite pas d'être traité ou – excuse aussi classique que fallacieuse – que les contraintes juridico-réglementaires interdisent toute évolution, les progrès en matière de lisibilité se font toujours attendre. Il serait pourtant utile de confronter cette position à la réalité quotidienne, qui se concrétise, par exemple, à travers les innombrables litiges qu'entraînent les malentendus sur des formulations obscures ou des clauses noyées dans un océan de verbiage abscons.
Depuis longtemps, les banques et les compagnies d'assurance ont la réputation – non usurpée – de savoir proposer des contrats d'une longueur et d'une complexité dignes d'un livre des records (sans même évoquer leur tendance à minimiser la taille des caractères des parties les plus contraignantes). Conséquence directe, une immense majorité de clients (particuliers comme professionnels) ne les lisent pas lors de leur signature, bien que ce geste engage l'acceptation pleine et entière de tous leurs termes.
Cet état de fait est parfaitement connu de ceux qui en sont responsables. Hélas, parce qu'ils considèrent peut-être que le problème ne mérite pas d'être traité ou – excuse aussi classique que fallacieuse – que les contraintes juridico-réglementaires interdisent toute évolution, les progrès en matière de lisibilité se font toujours attendre. Il serait pourtant utile de confronter cette position à la réalité quotidienne, qui se concrétise, par exemple, à travers les innombrables litiges qu'entraînent les malentendus sur des formulations obscures ou des clauses noyées dans un océan de verbiage abscons.
En réponse, grâce à une petite dose d'« intelligence artificielle », complétée par une équipe d'experts (humains), la solution de Nift propose aux destinataires des contrats un guide interactif en ligne destiné à accompagner et faciliter leur lecture. Celui-ci leur fournira ainsi les définitions des mots et expressions spécialisés, des explications additionnelles sur les passages particulièrement ardus et, dans la mesure du possible, des exemples concrets d'applications (par exemple à travers des mises en situation).
La plate-forme de la jeune pousse propose des services complémentaires aux entreprises. Outre sa capacité de gestion et de conservation des contrats signés, elle est notamment en mesure, via l'analyse de l'utilisation effective de ses outils, de déterminer les taux de lecture des clauses des documents échangés et d'estimer leur niveau de compréhension par les utilisateurs. Les statistiques produites permettent alors d'identifier les points de risque présents dans les contrats et les axes d'amélioration possibles.
Les premiers clients de NatWest et de Lombard (entre autres adeptes, dans différents secteurs) ayant eu l'opportunité de tester l'outil expriment largement leur satisfaction et laissent entendre qu'ils s'approprient mieux les termes des contrats qu'ils signent. Face à la multiplication des nouveaux acteurs faisant de la transparence un de leurs atouts majeurs, les contrats hermétiques ne sont plus acceptables. A minima, si leur ré-écriture n'est pas envisageable à court terme, la meilleure solution est bien d'offrir un « décodeur »… qui ne peut toujours être un conseiller, lui-même souvent dépassé.
La plate-forme de la jeune pousse propose des services complémentaires aux entreprises. Outre sa capacité de gestion et de conservation des contrats signés, elle est notamment en mesure, via l'analyse de l'utilisation effective de ses outils, de déterminer les taux de lecture des clauses des documents échangés et d'estimer leur niveau de compréhension par les utilisateurs. Les statistiques produites permettent alors d'identifier les points de risque présents dans les contrats et les axes d'amélioration possibles.
Les premiers clients de NatWest et de Lombard (entre autres adeptes, dans différents secteurs) ayant eu l'opportunité de tester l'outil expriment largement leur satisfaction et laissent entendre qu'ils s'approprient mieux les termes des contrats qu'ils signent. Face à la multiplication des nouveaux acteurs faisant de la transparence un de leurs atouts majeurs, les contrats hermétiques ne sont plus acceptables. A minima, si leur ré-écriture n'est pas envisageable à court terme, la meilleure solution est bien d'offrir un « décodeur »… qui ne peut toujours être un conseiller, lui-même souvent dépassé.
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