Décidément, les « super apps » mobiles inspirées par les exemples chinois suscitent des vocations parmi les banques du monde entier ! Après Banco Inter au Brésil, c'est maintenant au tour de la russe Tinkoff de présenter sa déclinaison du concept, dans le prolongement plus ou moins naturel de ses efforts de diversification récents.
Le principe est attractif pour des entreprises qui captent déjà une bonne partie des usages mobiles avec leurs solutions de gestion de comptes : à l'instar de la messagerie WeChat, ne pourraient-elles pas capitaliser sur leur audience dans le but d'intégrer des services complémentaires, y compris hors de leur champ de compétences habituel ? Le raisonnement est particulièrement pertinent pour Tinkoff, au vu de ses précédentes incursions dans les domaines du voyage, des spectacles, de la restauration…
Grâce à cette palette d'offres, la « super app », qui n'est pourtant actuellement qu'en expérimentation auprès de quelques testeurs, donne une impression de richesse conséquente. Outre les outils financiers de la marque (couvrant la banque du quotidien, celle réservée aux enfants et celle des professionnels, l'investissement, les moyens de paiement, l'assurance…) et ses propres boutiques de m-commerce, la plate-forme accueille même deux partenaires additionnels, dans les rubriques santé et beauté.
Tinkoff invite tous les acteurs de l'économie mobile – depuis les fleuristes jusqu'aux sociétés de nettoyage – à rejoindre ces pionniers. Pour ce faire, ils disposent d'un jeu d'APIs avec lesquelles il créent des « mini apps », prêtes à déployer sur l'AppStore interne qui leur est dédié et qui leur donne immédiatement accès aux 10 millions de clients que compte la banque à ce jour. Ces interfaces fournissent, entre autres, des capacités de gestion de fidélité et de promotions, de paiement en plusieurs fois…
Le principe est attractif pour des entreprises qui captent déjà une bonne partie des usages mobiles avec leurs solutions de gestion de comptes : à l'instar de la messagerie WeChat, ne pourraient-elles pas capitaliser sur leur audience dans le but d'intégrer des services complémentaires, y compris hors de leur champ de compétences habituel ? Le raisonnement est particulièrement pertinent pour Tinkoff, au vu de ses précédentes incursions dans les domaines du voyage, des spectacles, de la restauration…
Grâce à cette palette d'offres, la « super app », qui n'est pourtant actuellement qu'en expérimentation auprès de quelques testeurs, donne une impression de richesse conséquente. Outre les outils financiers de la marque (couvrant la banque du quotidien, celle réservée aux enfants et celle des professionnels, l'investissement, les moyens de paiement, l'assurance…) et ses propres boutiques de m-commerce, la plate-forme accueille même deux partenaires additionnels, dans les rubriques santé et beauté.
Tinkoff invite tous les acteurs de l'économie mobile – depuis les fleuristes jusqu'aux sociétés de nettoyage – à rejoindre ces pionniers. Pour ce faire, ils disposent d'un jeu d'APIs avec lesquelles il créent des « mini apps », prêtes à déployer sur l'AppStore interne qui leur est dédié et qui leur donne immédiatement accès aux 10 millions de clients que compte la banque à ce jour. Ces interfaces fournissent, entre autres, des capacités de gestion de fidélité et de promotions, de paiement en plusieurs fois…
La proposition s'accompagne d'autres avantages exclusifs pour les participants à la place de marché. Les utilisateurs ont notamment la possibilité d'interagir avec les applications intégrées par l'intermédiaire d'Oleg, l'assistant virtuel pluridisciplinaire de Tinkoff, sans développement supplémentaire. Il suffit alors d'interpeller l'outil et d'énoncer – vocalement – les instructions à suivre afin de, par exemple, effectuer une commande de repas, la régler et collecter le remboursement (cashback) associé.
Plus ambitieux encore, la banque promet une expérience personnalisée, reposant sur les facultés d'intelligence artificielle qu'elle a développées avec son super-calculateur Kolmogorov. Il s'agirait non seulement d'apporter des recommandations avisées aux clients sur leur gestion de l'argent (un rappel de facture à payer comme un conseil en investissement) mais également de leur suggérer des services non financiers appropriés en fonction du moment, de la localisation, des préférences, du contexte individuels…
Il y a longtemps que Tinkoff ne se contente plus d'être une « simple » banque mais son expansion prend désormais une direction intrigante, puisque son objectif apparent est de s'imposer comme une plate-forme mobile universelle pilotée par ses agents intelligents. Il n'est donc plus question uniquement d'établir, sur le modèle chinois, le socle incontournable du m-commerce russe mais plutôt de définir un compagnon de tous les instants, capables de guider le consommateur dans tous les aspects de sa vie.
Plus ambitieux encore, la banque promet une expérience personnalisée, reposant sur les facultés d'intelligence artificielle qu'elle a développées avec son super-calculateur Kolmogorov. Il s'agirait non seulement d'apporter des recommandations avisées aux clients sur leur gestion de l'argent (un rappel de facture à payer comme un conseil en investissement) mais également de leur suggérer des services non financiers appropriés en fonction du moment, de la localisation, des préférences, du contexte individuels…
Il y a longtemps que Tinkoff ne se contente plus d'être une « simple » banque mais son expansion prend désormais une direction intrigante, puisque son objectif apparent est de s'imposer comme une plate-forme mobile universelle pilotée par ses agents intelligents. Il n'est donc plus question uniquement d'établir, sur le modèle chinois, le socle incontournable du m-commerce russe mais plutôt de définir un compagnon de tous les instants, capables de guider le consommateur dans tous les aspects de sa vie.
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