En recherche perpétuelle de simplification des parcours de demande de crédit, Eloa intègre dorénavant dans sa plate-forme consacrée au financement des entreprises le service de Pappers, grâce auquel elle permet à ses clients (courtiers) de collecter instantanément les données et justificatifs requis pour compléter leurs dossiers.
La nouvelle fonction, disponible directement depuis l'interface de la solution « eCrédits Professionnels » d'Eloa, procure un accès automatique aux informations légales, juridiques et financières – données sociales, dirigeants et représentants, comptes annuels…, toutes issues de sources publiques ouvertes – de plus de 22 millions de structures référencées dans l'hexagone, auxquelles il ne sera donc plus nécessaire de réclamer les divers justificatifs habituellement exigés pour la moindre opération.
Le premier bénéfice de cet ajout réside évidemment dans son impact positif sur les processus de crédit, autant pour le bénéficiaire, qui n'a plus à se soucier de rassembler une myriade de documents avant d'entamer ses démarches, que pour l'intermédiaire, qui n'a plus besoin de multiplier les relances pour obtenir les pièces qui manquent régulièrement à l'appel. Et, outre l'accélération rendue possible de la sorte, la fiabilité incontestable des données recueillies constitue un autre facteur d'optimisation.
Dans notre monde contemporain ultra-connecté, l'approche d'Eloa ne devrait pas être perçue comme innovante : elle devrait être la norme de l'industrie. Comment une banque peut-elle encore justifier en 2024 d'imposer à un client – parfois de manière répétée (pour différents produits, pour contrôle annuel…) – de lui fournir, par exemple, le fameux extrait K-Bis (le certificat d'enregistrement d'une société) alors que celui-ci peut-être téléchargé en un clic ? Ces méthodes archaïques sont autant des cimetières de productivité que les signes d'un manque de respect pour le client.
Le sujet devient d'autant plus pressant qu'émergent maintenant des solutions d'identité « digitale » (celle de l'Union Européenne, notamment, inclura les entreprises dans son périmètre), qui ont vocation, à terme, à consolider sous un standard global toutes les informations potentiellement utiles aux actes du quotidien. Les institutions financières qui ne sont pas prêtes à exploiter leurs possibilités – voire qui n'en discernent pas dès aujourd'hui l'opportunité – risquent d'être distanciées par leurs concurrentes, à la fois sur le plan de l'efficacité opérationnelle et sur celui de l'expérience utilisateur.
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