Aussi régulièrement que les saisons, la deuxième quinzaine d'août annonce invariablement l'arrivée d'un nouveau "Hype Cycle" Gartner des technologies émergentes, qui nous présente les tendances du moment, positionnées sur la fameuse courbe de maturité allant de l'émergence à la généralisation, en passant par l'espérance excessive puis la désillusion.
Cette année, les analystes ont choisi, pour cette traditionnelle version de synthèse (couvrant une quarantaine de technologies parmi plus de 2000 au total), de mettre l'accent sur un thème spécifique : l'évolution des relations entre les humains et les machines. L'idée sous-jacente est que la vision historique de l'automatisation des tâches manuelles est en train de s'enrichir avec, aussi, l'augmentation des capacités humaines par la machine ou encore une dimension de coopération entre les hommes et leurs outils.
Pour prendre un exemple, les assistants virtuels peuvent participer à 2 de ces niveaux d'interactions : les solutions entièrement automatisées sont à même de répondre directement aux questions les plus simples des clients, sans l'intervention d'un opérateur, tandis qu'un système tel que Watson (par IBM) va plutôt être mis en place en support à un conseiller, qui reste seul maître de l'utilisation de l'information qui lui est fournie. Enfin, l'"augmentation" pourrait être illustrée par l'accès permanent à des informations contextuelles à travers les "Google Glass™" ou, plus généralement, via "l'informatique sur soi" ("wearable computing").
En support à ces modèles, Gartner identifie 3 grands ensembles de technologies favorisant l'évolution des relations entre homme et machine : celles qui améliorent la "compréhension" par les outils des humains, de leurs émotions et de leur contexte (quantification de soi, informatique affective, reconnaissance vocale…), celles qui à l'inverse facilitent l'interprétation des informations (scores de confiance de Watson, expressions "faciales" des ordinateurs ou des robots…) et, enfin, celles permettant aux personnes et machines d'être plus intelligents "ensemble" (interfaces en langage naturel, analyse prescriptive, big data…).
Cette année, les analystes ont choisi, pour cette traditionnelle version de synthèse (couvrant une quarantaine de technologies parmi plus de 2000 au total), de mettre l'accent sur un thème spécifique : l'évolution des relations entre les humains et les machines. L'idée sous-jacente est que la vision historique de l'automatisation des tâches manuelles est en train de s'enrichir avec, aussi, l'augmentation des capacités humaines par la machine ou encore une dimension de coopération entre les hommes et leurs outils.
Pour prendre un exemple, les assistants virtuels peuvent participer à 2 de ces niveaux d'interactions : les solutions entièrement automatisées sont à même de répondre directement aux questions les plus simples des clients, sans l'intervention d'un opérateur, tandis qu'un système tel que Watson (par IBM) va plutôt être mis en place en support à un conseiller, qui reste seul maître de l'utilisation de l'information qui lui est fournie. Enfin, l'"augmentation" pourrait être illustrée par l'accès permanent à des informations contextuelles à travers les "Google Glass™" ou, plus généralement, via "l'informatique sur soi" ("wearable computing").
En support à ces modèles, Gartner identifie 3 grands ensembles de technologies favorisant l'évolution des relations entre homme et machine : celles qui améliorent la "compréhension" par les outils des humains, de leurs émotions et de leur contexte (quantification de soi, informatique affective, reconnaissance vocale…), celles qui à l'inverse facilitent l'interprétation des informations (scores de confiance de Watson, expressions "faciales" des ordinateurs ou des robots…) et, enfin, celles permettant aux personnes et machines d'être plus intelligents "ensemble" (interfaces en langage naturel, analyse prescriptive, big data…).
Au-delà de ces considérations générales, examinons maintenant quelques-unes des technologies retenues sur le "hype cycle", parmi les plus pertinentes pour le secteur des services financiers, en commençant par celles qui sont au plus près du plateau de la généralisation. La géolocalisation fait naturellement partie du lot, puisque c'est un des instruments les plus anciens et les mieux maîtrisés de "compréhension" du contexte de l'utilisateur. En revanche, l'analyse prédictive est plus surprenante dans cette position, tellement les implémentations opérationnelles sont encore rares.
Avec une perspective de maturité un peu plus lointaine, entre 2 et 5 ans, la reconnaissance vocale, dont les applications se développent lentement mais sûrement, est aussi dans cette catégorie, tout comme l'authentification biométrique, qui cherche toujours ses marques. En "reculant" maintenant un peu vers le "puits des désillusions", on découvre sans surprise les interfaces gestuelles qui, en dépit de leur succès dans le grand public (notamment avec Microsoft Kinect) et de nombreuses expérimentations dans les banques, n'ont pas donné naissance aux révolutions espérées un temps.
Passons sur le cloud computing, qui est étrangement positionné au plus bas des déceptions (ou presque), pour noter la descente aux enfers des technologies NFC, résolument conforme à la perception actuelle du marché, mais qui devrait également, selon Gartner, surmonter cette passe difficile d'ici 2 à 5 ans (sans qu'il soit précisé pour quelles applications…). La réalité augmentée suit le même mouvement, avec cependant un horizon qui se dégagerait seulement à 5-10 ans, ce qui, à mon sens, laisse planer un doute sur sa pérennité.
Toujours plus loin, tous les sujets à la mode actuellement se retrouvent logiquement aux alentours du pic des espérances : assistants virtuels, ludification, big data, internet des objets… dont la plupart resteront encore en phase d'apprentissage pendant plusieurs années. Notons de plus, pour clore cette liste, 3 technologies en émergence méritant d'être surveillées : la quantification de soi, promise à une ascension fulgurante, l'"informatique affective" (est-ce cela ?) et l'analyse prescriptive – ajoutant le conseil aux prédictions des solutions décisionnelles actuelles.
Dans un registre totalement différent, concluons sur une nouveauté (réservée aux clients du cabinet) parmi les "hype cycles" spécialisés de Gartner, qui intéressera particulièrement les banquiers puisqu'il y est question d'"Open Banking", c'est-à-dire la mise à disposition de services aux clients, à travers AppStores et autres plates-formes d'APIs (interfaces de programmation applicative) pour les développeurs. Décidément, les initiatives du Crédit Agricole (CAStore) et d'Axa Banque soulèvent les passions !
Avec une perspective de maturité un peu plus lointaine, entre 2 et 5 ans, la reconnaissance vocale, dont les applications se développent lentement mais sûrement, est aussi dans cette catégorie, tout comme l'authentification biométrique, qui cherche toujours ses marques. En "reculant" maintenant un peu vers le "puits des désillusions", on découvre sans surprise les interfaces gestuelles qui, en dépit de leur succès dans le grand public (notamment avec Microsoft Kinect) et de nombreuses expérimentations dans les banques, n'ont pas donné naissance aux révolutions espérées un temps.
Passons sur le cloud computing, qui est étrangement positionné au plus bas des déceptions (ou presque), pour noter la descente aux enfers des technologies NFC, résolument conforme à la perception actuelle du marché, mais qui devrait également, selon Gartner, surmonter cette passe difficile d'ici 2 à 5 ans (sans qu'il soit précisé pour quelles applications…). La réalité augmentée suit le même mouvement, avec cependant un horizon qui se dégagerait seulement à 5-10 ans, ce qui, à mon sens, laisse planer un doute sur sa pérennité.
Toujours plus loin, tous les sujets à la mode actuellement se retrouvent logiquement aux alentours du pic des espérances : assistants virtuels, ludification, big data, internet des objets… dont la plupart resteront encore en phase d'apprentissage pendant plusieurs années. Notons de plus, pour clore cette liste, 3 technologies en émergence méritant d'être surveillées : la quantification de soi, promise à une ascension fulgurante, l'"informatique affective" (est-ce cela ?) et l'analyse prescriptive – ajoutant le conseil aux prédictions des solutions décisionnelles actuelles.
Dans un registre totalement différent, concluons sur une nouveauté (réservée aux clients du cabinet) parmi les "hype cycles" spécialisés de Gartner, qui intéressera particulièrement les banquiers puisqu'il y est question d'"Open Banking", c'est-à-dire la mise à disposition de services aux clients, à travers AppStores et autres plates-formes d'APIs (interfaces de programmation applicative) pour les développeurs. Décidément, les initiatives du Crédit Agricole (CAStore) et d'Axa Banque soulèvent les passions !
Est-ce que l'informatique affective ne serait pas l'informatique "émotionnelle" : http://sco.lt/6jlRQn
RépondreSupprimerLa capacité des machines à mesurer les émotions exprimées à travers la pupille, la voix, voire le cerveau directement....pour évaluer les réactions à un contenu (une pub par exemple).